Les véhicules électriques du groupe Bolloré ont tous été retirés de leurs stations de recharge pendant la période estivale. Suite à la rupture du contrat décidée par la mairie de Paris, majoritaire au sein du syndicat Autolib’ métropole, qui réunit les collectivités locales franciliennes partenaires de ce projet d’autopartage, les stations sont aujourd’hui inoccupées. L’avenir des cinq stations putéoliennes abandonnées a été déterminé par la majorité municipale, qui a récemment annoncé leur transformation en parcs de stationnement pour vélos.

« En attendant la fin des négociations et une éventuelle procédure judiciaire, un arrêté municipal a été pris pour aménager les stations inoccupées en places de stationnement pour les vélos », indique ainsi la maire Joëlle Ceccaldi-Reynaud (LR) dans une tribune publiée dans l’édition d’octobre du magazine communal.

« Des compromis étaient possibles pour maintenir ce service très apprécié des usagers, même si l’entretien du parc automobile était loin de donner entière satisfaction », estime-t-elle par ailleurs de la rupture anticipée du contrat avec le groupe Bolloré : « Notre ville pourrait être redevable à hauteur de 1 250 000 euros. »