Le 14 décembre dernier, le conseil municipal a débattu des orientations budgétaires de la Ville pour l’année 2023. Il s’articulera autour de six grands axes. Le premier concerne la prudence imposée à la Ville par la conjoncture actuelle, c’est-à-dire les crises sanitaire, économique et énergétique. Le budget de 2023 sera donc « toujours contraint », annonce la Municipalité qui rappelle « une inflation attendue à un niveau de 7 % ». Un taux d’inflation que la Municipalité a décidé de transformer en « évolution des tarifs de 3,5 % ». Pour plus d’informations, consulter la politique tarifaire 2023. Le deuxième axe des orientations budgétaires évoque le désengagement « toujours plus important » de l’État, avec « une baisse tendancielle de la dotation globale de fonctionnement et une péréquation toujours plus importante ».

Sur son site, la Ville de Garches tient cependant à préciser, dans un troisième point, qu’elle compte bien maintenir le niveau de service rendu à la population. Le programme pluriannuel d’investissements 2021-2023, et son enveloppe de près de 11 millions d’euros, reste donc d’actualité. Pour rappel, ce dernier englobe des opérations pour le « Plan de mobilités douces », avec des travaux d’infrastructures et d’enfouissement (portées par le SIGEIF). Des travaux qui, pour cette nouvelle année, sont estimés à 3 millions d’euros. La Région mettra la main à la pâte avec un financement d’1 million d’euros. La Ville ambitionne ainsi de lutter « contre la déperdition d’énergie » dans les bâtiments et espaces publics, mettre en plan un « Plan vert », renouveler le parc auto… et de nombreux autres projets.

À tout cela s’ajoute « un soutien toujours aussi important aux associations locales », quatrième axe des orientations budgétaires pour l’année 2023. Ce soutien s’accompagnera d’une « augmentation des subventions allouées. » Dans un cinquième axe, la Ville précise avoir décidé, depuis le début de la mandature, de ne pas augmenter les taux de la fiscalité locale. Elle ajoute cependant que, malgré ça, « l’État a fait le choix de ne pas geler les bases d’imposition », ce qui signifie une augmentation de la fiscalité « au regard du taux de l’inflation ». Enfin, le dernier axe fait référence a « une évolution maîtrisée de la politique tarifaire des prestations de services ».