Création de la maison de l’autonomie, implantation de 350 feux sonores, créations de sections sportives adaptées… Depuis 20 ans, la charte Rueil-Handicap favorise le « mieux vivre ensemble » et fait évoluer le regard porté sur le handicap. À la fois « document d’orientation » et « cahier des charges », comme le souligne le maire Patrick Ollier (LR), elle fut signée en 2001 avec huit associations représentant sles personnes en situation de handicap. Aujourd’hui, 35 membres composent cet espace collaboratif où échangent des particuliers, les services municipaux, des établissements spécialisés dans le handicap et des associations.

À l’occasion de son vingtième anniversaire, ses membres étaient accompagnés de l’équipe municipale, ce mardi 8 mars à l’hôtel de Ville de Rueil-Malmaison, afin de signer la troisième charte pour la période 2021-2031. « Pour moi, c’est un acte important d’engagement que nous souhaitons soutenir du mieux possible », assure Patrick Ollier, malgré les difficultés rencontrées ces dernières années, à cause de la crise sanitaire.
« Depuis deux ans, nous sommes touchés sur le plan financier, ce qui fait que certains travaux ont pris du retard. Je prends l’engagement de faire les efforts nécessaires pour les réaliser, afin que nos amis handicapés puissent circuler et vivre leur vie ruelloise dans les meilleures conditions ».

Cette troisième charte, en plus de poursuivre son développement et de soutenir les associations, comporte de nouvelles innovations pensées pour l’inclusion des personnes souffrant d’un handicap. On retrouve parmi elles un boîtier sonore pour aider les malvoyants à traverser en ville, des ouvrages destinés au public dyslexique à la médiathèque, ou encore des cours d’éducation physique adaptée au centre d’accueil Joëlle-Prudhomme. Le centre documentaire de la maison de l’autonomie a également été classé en tant que bibliothèque, « une première dans les Hauts-de-Seine ».

CREDIT PHOTO : LA GAZETTE DE LA DEFENSE