En janvier dernier, le parquet de Nanterre décidait d’abandonner les poursuites judiciaires, qui courraient depuis une vingtaine d’années à l’encontre de plusieurs prévenus, dans l’affaire de l’attribution de la concession de la chaufferie de la Défense, en 1998. L’ancien maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, fait partie intégrante des protagonistes dans ce dossier, bien que les poursuites judiciaires à son encontre aient pris fin à son décès, en juillet 2019.

Ce dernier était accusé d’avoir favorisé en 1998 l’octroi de la concession de la chaufferie de la Défense à Enerpart-Vatech-Soffimat. Le père de l’actuelle maire de Puteaux, alors président du syndicat chargé de trancher entre les différents candidats ayant répondu à l’appel d’offres, aurait choisi ce groupe industriel en l’échange d’un pot-de-vin de 5 millions de francs (environ 760 000 euros, Ndlr).

La cour d’appel de Versailles a confirmé l’annulation du procès pour corruption le 15 septembre dernier, estimant que la durée des investigations représentait une « atteinte au droit à un procès équitable, au principe du contradictoire, à l’équilibre des droits des parties ainsi qu’au droit de la défense », ainsi que le rapporte l’AFP. L’Agence France Presse, qui a appris deux jours plus tard de source judiciaire que le parquet général se pourvoyait en cassation.

CRÉDIT PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DÉFENSE*

ERRATUM : Dans notre édition du 22 septembre, nous évoquions cette procédure en suggérant qu’elle visait encore l’ex-maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud. Or, l’action publique s’était de facto éteinte après sa mort, en juillet 2019. La Gazette de La Défense présente ses excuses à ses lecteurs pour cette maladresse.