Gares de la Défense : une fréquentation toujours surveillée
De nouvelles mesures de la fréquentation dans les gares de la Défense ont été réalisées, pour inciter les usagers à changer leurs horaires habituels de déplacement et limiter l’affluence.
Les gares de la Défense sont beaucoup moins fréquentées depuis le début de la crise sanitaire, malgré la reprise du travail par un grand nombre de salariés du quartier d’affaires. La RATP, la Région Ile-de-France et son organisme en charge des transports Ile-de-France Mobilités ainsi que Paris La Défense, réalisent des mesures pour connaître plus précisément les horaires d’affluence et inciter les salariés à décaler leurs déplacements. Ce lissage des horaires et des pics d’affluence avait fait l’objet de discussions en 2018, lors de la signature d’une charte en ce sens.
Le baromètre le plus récent mesurant la fréquentation dans les gares de la Défense, aux stations Grande Arche et Esplanade de la Défense est daté du 2 octobre. « Les données présentées sont issues de capteurs de comptage, placés sur 14 points au niveau des accès des gares de la Défense Grande Arche et de la station Esplanade », explique le site internet Smartwork présentant le baromètre. « Attention : ces données ne reflètent pas l’affluence dans les transports, mais bien l’affluence au niveau des entrées et sorties des gares de la Défense », précise l’article.
Le graphique compare ainsi le flux de passagers par heure entre « un vendredi médian » avant la pandémie et le vendredi 2 octobre. Lors d’un « vendredi médian », entre 8 h et 9 h, le flux par heure, à l’entrée en gare, passe d’environ 32 000 usagers à près de 40 000 avant de resecendre et d’atteindre seulement les 10 000 vers 10 h. Le vendredi 2 octobre, ce sont plus de 15 000 passagers qui entraient dans les gares de la Défense à ces horaires.
Tout au long de la journée, alors que lors d’un vendredi médian, le flux par heure oscille entre 5 000 et 10 000 passagers, le 2 octobre, il n’a jamais dépassé les 8 000. Dans l’autre sens, l’évolution des départs depuis les gares de la Défense est également calculée notamment durant les heures de pointes entre 17 h et 18 h. Le flux par heure un vendredi médian est en moyenne de 35 000 passagers entrants alors que le 2 octobre, il était d’un peu plus de 15 000. Le reste de la journée, la courbe de fréquentation reste bien en-dessous de la fréquentation habituelle.
« La mise en place de ce baromètre, s’inscrit dans le cadre d’une expérimentation sur le lissage des heures de pointe à la Défense, menée en partenariat avec la Région Ile-de-France, Ile-de-France Mobilités, Paris La Défense, la RATP, la SNCF et quatorze entreprises du territoire », indique le site internet.
Dans les fiches pratiques, réalisées par la Région lors de la signature d’une charte sur le lissage des horaires en novembre 2018, il était indiqué : « À la Défense, les habitudes ont la vie dure. On l’observe via les résultats des comptages réalisés par les capteurs aux sorties du pôle de la Défense : Le matin, l’heure de pointe pèse 53% dans le total des flux journaliers ; Le matin, l’heure de pointe est en moyenne à 9h07 avec très peu de variations d’un jour à l’autre ».
Il est ainsi toujours conseillé aux usagers d’éviter « le créneau 8 h-9 h et 17h-19h pour plus de confort. Ces heures à éviter dépendent néanmoins des lieux d’habitation et de travail de chacun ». Pour se faire, « les calculateurs d’itinéraires comme Moovit, Citymapper, Sytadin ou Waze, vous proposent des départs échelonnés en fonction de l’affluence constatée sur l’itinéraire choisi », souligne le site internet Smartwork.
