Après avoir affronté le 9 janvier dernier les Allemands de Bonn, et s’être largement imposés, 103 à 56, les Nanterriens à l’occasion de la 16e journée de Jeep elite, recevaient l’Asvel, leader du championnat. C’est Dom Waters qui ouvre le score, provoquant la faute du jeune Théo Maledon et inscrivant ses deux lancers-francs. En véritable capitaine, Lahaou Konaté sort les muscles en attaque, puis en défense et déteint rapidement sur Demetrius Treadwell, repositionné au poste 5 pour le match du jour, en l’absence de Julian Gamble.

Sur une pénétration pleine de talent, Senglin ramène le club des Hauts-de-Seine à 2 petits points (12-14 / 6e). Amine Noua, toujours impeccable derrière la ligne des 3 points, permettra quand même aux noir et blanc de mener après 10 min, prenant ainsi les joueurs de Pascal Donnadieu à leur propre jeu. Demetrius Treadwell est en feu et est l’auteur de deux rebonds offensifs qui le conduisent à scorer sous le cercle et ramener Nanterre 92 à 6 points (18-24 / 12e).

Jeremy Senglin remplace un Dom Waters en difficulté qui redonnera un coup de boost à l’effectif, ramenant son équipe à 5 points. Mais l’Asvel reste devant après 20 min, malgré le gros retour de Nanterre 92 en fin de quart-temps. De retour des vestiaires avec un 5 majeur remanié (Jeremy – Lahaou – Haukur – Hugo et Demetrius), la première défense porte déjà ses fruits, stoppant la tentative villeurbannaise. Dans le troisième quart-temps, la partie est relancée.

Dans le quatrième et dernier quart-temps, Treadwell est encore victime d’une faute sur sa tentative de dunk, mais il faudra attendre le retour des snipers pour voir Nanterre 92 faire son come-back dans le match. Adas, d’abord, puis Hauk’ Palsson ensuite, et voilà le club des Hauts-de-Seine revenu à 2 points à 6 min du coup de sifflet final (65-67).

C’est un nouveau tir à 3 points d’Amine Noua qui viendra stopper la remontée nanterrienne. Mais ceux-ci comptent bien balancer leurs dernières forces dans la bataille. Jeremy Senglin, puis Jean-Marc Pansa, se retrouvent sur la ligne des lancers-francs après avoir provoqué les fautes de l’Asvel, et Nanterre 92 recolle à nouveau à 1 petit point (75-76 / 38e). Après un temps-mort décisif de Pascal Donnadieu, Jeremy Senglin sort un shoot et offre à son équipe, pour la première fois de la partie, l’avantage.

Malheureux sur une tentative de dunk manquée sur l’action suivante, Jeremy verra AJ Slaughter marquer en tête de raquette et redonner le lead à l’Asvel (77-78). Pascal Donnadieu décide alors de prendre son dernier temps-mort. Dom Waters remonte le ballon, le donne à Pansa, qui manque le tir près du cercle. Une bonne défense plus tard et une faute provoquée par Hauk Palsson, et voilà l’ailier islandais sur la ligne des lancers-francs. Nanterre mène 79-78, il ne reste plus qu’une seconde à jouer.

L’entraîneur des blanc et vert, Pascal Donnadieu, s’est exprimé à l’issue du match : « En première mi-temps, on subissait trop. Quand il y a une telle différence de niveau entre deux équipes, encore accentuée par l’absence de Julian Gamble de notre côté, il faut des ingrédients supplémentaires en termes d’agressivité en défense, et on l’a fait très bien en deuxième mi-temps (…), déclare-t-il. On a le mérite d’avoir été dominés les deux tiers du match, mais de n’avoir rien lâché pour se donner les chances de réaliser un exploit rehaussé par la qualité de notre adversaire ».