A l’occasion de la 11e journée du championnat national Jeep elite, Nanterre 92 s’est imposé face à Strasbourg (75-85) le 23 novembre dernier. Les deux équipes restaient chacune sur un très mauvais résultat à domicile en tournoi européen, mais la réaction a été meilleure côté francilien. Les coéquipiers de Julian Gamble, au match réussi (19 points et 4 rebonds), ont effectué une meilleure seconde période en passant un 40-26.

Avec ce succès, Nanterre 92 fait une bonne opération au classement, qui est appuyée par sa victoire le 25 novembre dernier contre Châlons-Reims, match en retard de la 3e journée de Jeep elite. Score final, 73 à 67. Ces victoires permettent aux joueurs de Pascal Donnadieu de rejoindre les dauphins de Lyon-Villeurbanne avant la trêve internationale, avec un bilan de 7 victoires pour 4 défaites.

La victoire face à l’équipe du Nord a été tendue. Devin Ebanks, de Châlons-Reims, inscrit dès le début, 7 points en une minute. Suffisant pour réveiller la rage des blanc et vert : sur un dunk rageur, Jean-Marc Pansa débloque le compteur. Les Nanterriens passent un 8-0 pour reprendre le contrôle du match. Après un début de match en demi-teinte, celui-ci finit par se débrider en fin de premier quart-temps.

Deuxième quart-temps, le score remonte à 20-20. Face à un coriace adversaire emmené par un Yannis Morin impeccable (10 points), les Nanterriens sont sur le fil sur chaque action. Avec un Julian toujours stable dans la raquette (8 points + 5 rebonds et 4 contres en 12 min en début de match, Ndlr), Nanterre 92 reste au contact avant la mi-temps. Grâce à Jeremy Senglin, Nanterre 92 recolle à 34-37 à la pause.

En difficulté après ce marathon de la semaine et trois matchs disputés en cinq jours, les Nanterriens ne parviennent pas à faire la différence en attaque sur le dernier
quart-temps.

Dans le troisième quart-temps, Lahaou Konaté sort les muscles pour maintenir son club à flot. Après 23 min jouées, le score est de 38-45 puis 41-45. Pour délivrer Nanterre, il faudra attendre la 28e min et un triplé de Jeremy Senglin pour prendre les devants : 48-45. Nanterre réussit à infliger un 14-0 mais son adversaire revient à 2 points en fin de quart.

En difficulté après ce marathon de la semaine et 3 matchs disputés en 5 jours, les Nanterriens ne parviennent pas à faire la différence en attaque sur le dernier quart-temps. Nanterre 92 recolle à 59-60 à seulement 4 min du coup de sifflet final, et Demetrius Treadwell permet à son équipe de revenir à hauteur de Châlons-Reims : 64-64 à la 38e min, pour repasser devant et mener de 3 points à 1’17 du coup de sifflet final.

« On savait que ce serait un match compliqué. Ce soir, seule la victoire est belle, commente Pascal Donnadieu à l’AFP. Peu importait la manière on devait gagner et on s’est arraché en fin de match pour l’obtenir. C’est un peu inespéré de se retrouver 2e après 11 journées. On est aussi la seule équipe invaincue à domicile avec l’Asvel. C’est bien d’aborder la trêve avec une victoire. Les joueurs vont pouvoir se vider la tête et se reposer ».

Côté BCL, Nanterre 92 a vécu une soirée difficile face à l’Hapoel Holon, le 21 novembre dernier, et s’est incliné (82 à 70). « C’est notre pire match de la saison à domicile », déclare Pascal Donnadieu. A l’image de cette faillite, on peut relever la faiblesse aux lancers-francs, 10/22, soit autant de munitions faciles gâchées. Au-delà de l’aspect technique, les Nanterriens ont aussi été décevants dans le combat. « Il y a une faiblesse mentale. Quand on joue une coupe d’Europe, il faut être prêt tous les trois jours », expliquait l’entraîneur dépité.

CREDIT PHOTO : Airman 1st Class Kerelin Molina