Pas moins de 150 employés, issus de différentes entreprises de la Défense, ont prêté main forte à 15 associations francilliennes du 17 au 19 novembre derniers lors d’une nouvelle édition de l’événement Pro Bono Factory, soutenue par Paris la Défense, organisme public gestionnaire du quartier.

« Ce rendez-vous, initié par l’association Pro Bono Lab, vise à favoriser le mécénat et le bénévolat de compétences au service de l’intérêt général. Cette année, dans un contexte inédit, 150 volontaires ont répondu présent pour s’engager, pendant neuf mois, auprès de 15 associations », indiquait ainsi le communiqué de presse annonçant l’événement.

Pandémie de coronavirus oblige, les journées d’échanges se sont cette fois déroulées à distance entre les employés volontaires et les associations demandant de l’aide. « C’est un programme qui a été lancé à la Défense, et l’idée était vraiment de réunir des acteurs du territoire et de les faire réfléchir aux côtés d’associations sur des problématiques diverses », explique Nina Danet, de Pro Bono Lab.

Cette année, 15 organisations non gouvernementales ont été choisies à la suite d’un appel à candidature. Toutes à leur manière visent à combattre les inégalités dans la région. « C’est très vaste comme sujet, mais c’est un point de rencontre pour les entreprises, les associations et les acteurs publics », assure encore Nina Danet.

« Les associations vont bénéficier d’un accompagnement par nous Pro Bono Lab Factory, poursuit-elle. On va les aider à définir leur projet et leurs besoins de compétences […]. On a un gros travail sur plusieurs mois où on fait aussi se rencontrer les associations entre elles parce qu’elles ont beaucoup à s’apporter. »

Après avoir bien cerné leurs problèmes et attentes, la seconde étape de ce programme vise à faire rencontrer les responsables associatifs avec des employés du quartier. Chacun dans leur domaine d’expertise, ils vont ainsi pouvoir aider les structures à se développer sur une mission en particulier. « Elles ont des problématiques bien à elles. Parfois ce sont des missions de communication, d’autres fois c’est simplement pour trouver des moyens de garder leurs bénévoles impliqués ou de chercher de nouveaux financements », illustre Nina Danet.

Pour cette édition particulière, les 15 associations bénéficiant de ce programme étaient très diverses. Par exemple, le média indépendant Guiti News, visant à « l’intégration des personnes réfugiées dans la société française », était aux côtés de la Fédération française du sport adapté (FFSA) ou encore Clown’Up, qui a pour mission de créer du lien social avec des personnes âgées et en situation de handicap.

« En plus cette année, les salariés de la Défense volontaires vont être rejoints par des demandeurs d’emploi, parce que l’on a un partenariat avec l’Apec. On a depuis quelques années cette volonté de s’ouvrir à d’autres profils de volontaires, appuye Nina Danet. C’est aussi valoriser les compétences des demandeurs d’emploi et créer de la rencontre avec des salariés de la Défense ou même les milieux associatifs ». 

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE