Dans la foulée des annonces du préfet de Paris, Didier Lallement, le 4 octobre dernier, les services du Premier ministre annonçaient l’entrée en vigueur d’une jauge maximale d’étudiants admis chaque jour sur les campus des universités de Paris et de la petite couronne, fixée à 50 % de l’effectif total. Par extension, la mesure est aussi censée s’appliquer aux écoles privées en zone d’alerte maximale contre la Covid-19. La tenue d’événements associatifs et autres soirées d’intégration a été suspendue.

De nouvelles restrictions qui ne semblent pas affecter le fonctionnement de l’université de Nanterre, qui avait déjà anticipé la réduction du nombre de ses étudiants en présentiel et ce, dès sa réouverture, le 21 septembre dernier. « Le fonctionnement en alternance des enseignements (présentiel/à distance) se poursuit pour les plus de 30 000 étudiant.e.s inscrit.e.s », a aussi ajouté dans un communiqué l’université, qui opère un roulement des élèves par demi-groupes.

Même constat au sein du Pôle Léonard de Vinci, qui réunit notamment les écoles de management EMLV et d’ingénieur ESILV. « L’ensemble des planifications des enseignements nous permettent d’être même en deçà de la jauge des 50 % », nous a expliqué la direction, qui a interdit dès la rentrée soirées et week-ends d’intégration.

Le roulement des étudiants, aussi en vigueur au Pôle, serait facilité pour les étudiants grâce à un « accès sur leur smartphone à leur emploi du temps, qui spécifie, par un code couleur, les cours en distanciel et ceux en présentiel ». L’Iéseg, école de commerce privée installée derrière la Grande Arche, nous a indiqué renforcer son dispositif de rotation d’étudiants, mis en place à la rentrée, suite aux annonces du gouvernement, laissant ainsi entendre que la proportion d’élèves admis en présentiel était jusque-là supérieure à la nouvelle jauge.

Ni le Pôle Léonard de Vinci, ni l’Iéseg ont accepté de nous communiquer leurs données concernant le nombre de cas de Covid au sein de leurs établissements. L’université de Nanterre a dénombré, quant à elle, 18 cas d’étudiants testés positifs entre le 22 et le 29 septembre, avec une légère augmentation constatée la semaine suivante.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE