L’atelier de réparation de vélos va bientôt pouvoir débuter ses activités derrière la Grande Arche. Installé dans le double conteneur qui abritait auparavant des navettes autonomes, il sera exploité par une entreprise française de mise en relation entre cyclistes et réparateurs de bicyclettes, via mobile et internet.

Le service est disponible dans de grandes métropoles et dans plus de dix villes de la petite couronne parisienne. « À l’occasion de Bike to work, Paris La Défense annonce que Cyclofix disposera d’un espace de réparation dédié aux mobilités douces », a révélé Paris La Défense, établissement public aménageur du quartier d’affaires sur son compte Twitter, mercredi 23 septembre.

L’épidémie de Covid-19 a grandement augmenté le flux de cyclistes dans les agglomérations françaises. La Défense n’y a évidemment pas échappé, rendant la zone dès plus attractives pour une entreprise comme Cyclofix. « Le quartier est en pleine mutation du point de vue des mobilités douces, confirme la start-up*. Le nombre de vélos empruntant la portion entre Neuilly et La Défense a par exemple été multiplié par sept entre les mois de mars et juillet ».

Côté prix, il faudra compter de 38€ à 67€ pour le remplacement d’un pneu, pièces et main d’oeuvre comprises. Le remplacement de patins ou de plaquettes de frein est lui affiché entre 22€ et 30€. Mais Cyclofix, en plus des vélos, sera aussi en mesure de réparer les trottinettes électriques. Les tarifs sont en moyenne plus élevés que pour une bicyclette – prévoyez par exemple de 64€ à 84€ le remplacement d’un pneu, selon son type.

Si les travaux visant à isoler les parois du conteneur, à poser un revêtement au sol et à repeindre ses façades extérieures, sont terminés, un aménagement complet doit encore être fait pour le rendre parfaitement opérationnel. Cyclofix, qui a obtenu un droit d’exploitation d’un an, n’accueillera donc pas de clients avant la fin du mois d’octobre. Le projet prévoit aussi l’installation d’une buvette, imaginée dans le projet comme un « local à l’air libre » de l’autre côté du garage, afin de créer un espace de détente à destination des salariés et des habitants du quartier.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE

*Les propos rapportés ci-dessus ont été intégrés dans une version web augmentée de l’article original ; Cyclofix ayant été dans l’impossibilité de répondre à nos sollicitations avant la parution de la version papier du journal.