Plusieurs joueurs feront partie de l’équipe vert et blanc à la rentrée prochaine. D’abord, l’arrière Spencer Butterfield fait son retour à Nanterre 92. Faire sortir des joueurs de leur retraite ? Cela devient une spécialité pour Nanterre 92. Après Trent Meacham l’année du titre, c’est au tour de Spencer Butterfield, 28 ans, 1m90, de l’imiter.

Le formidable sniper, spécialiste du shoot à trois points, avait régalé Nanterre 92 et ses supporters lors de la saison 2016/17. Celle-ci avait marqué les esprits car en l’espace d’une semaine, le club des Hauts-de-Seine avait remporté la coupe de France et la FIBA Europe cup. Spencer Butterfield, lui, avait tourné à des moyennes de 12,2 points et 4,3 passes décisives. Avec Isaia Cordinier, Nanterre 92 tient donc sur le poste 2 une paire hyper excitante.

Pour se relancer dans sa carrière après quatre matchs seulement la saison dernière en Italie au Grissin bon reggio emilia (blessure avec opération du pied et problèmes personnels, Ndlr), Spencer Butterfield a choisi de revenir à Nanterre 92. Resté une saison à Nanterre il avait filé en Allemagne, à l’Alba Berlin, où il avait été performant, en BBL comme en Eurocup (12,5 points), une compétition qu’il disputera de nouveau avec son nouveau club.

Nanterre 92 enregistre également la signature du pivot de petite taille Taylor Smith (1,98 m, 27 ans), très mobile et doté d’une superbe détente, qui a conclu sa saison au BCM Gravelines en étant le meilleur contreur de Jeep elite (1,6 contre). Jusque là, l’Américain avait été formé à l’université d’Austin (15,7 points 9,2 rebonds et 2,8 passes) puis était passé par la Grèce (Rhodes), et la deuxième division italienne (Ravenne).

Au BCM, il a assuré 9,1 points, 6,2 rebonds et 2,1 contres la première saison puis 10,6 points, 7,0 rebonds et 1,6 contre la seconde pour 16,9 d’évaluation. Après la signature de Taylor Smith, c’est au tour de Devin Oliver, poste 4 polyvalent doté d’un shoot à 3 points fiable, de rejoindre l’aventure nanterrienne pour la saison 2019-2020.

Formé à l’Université de Dayton en NCAA (championnat de basket-ball qui oppose les équipes des universités des États-Unis, réparties en trois divisions, Ndlr), où il est parvenu à renforcer son tir extérieur sur son année senior (12 points à 40% à 3 points + 7,4 rebonds), c’est en Belgique du côté de Limburg que Devin a débuté sa carrière professionnelle. Une première expérience parfaitement réussie, le poste 4 américain terminant sa première saison en Europe avec 11,6 points + 7,2 rebonds (4e du championnat).

La saison 15-16 sera une année de transition pour lui, débutant d’abord la saison en Israël avant de rejoindre le SPO Rouen en mars pour finir la saison en pro A. Il est solide malgré les circonstances : 10 points + 6,7 rebonds à 53% de réussite aux tirs. De quoi lui permettre de rejoindre l’Olimpija Ljubljana (Slovénie) la saison suivante, lui offrant sa première expérience de l’Eurocup.

Avec une saison encore plus réussie, raflant durant son passage en Slovénie, deux titres de Champion, 1 Coupe et 1 Supercoupe, Devin s’engage, pour la saison 2018-2019, du côté de Banvit en Turquie. Une belle marque de confiance d’un grand club européen. En Turkish BSL, il performe et en Champions league il se frotte aux meilleures équipes et réalise une saison de bonne facture. En Février, il rejoint le club de Wuerburg en Allemagne pour terminer la saison de FIBA Europe cup, se hissant ainsi jusqu’en finale mais ne parvenant pas à remporter le titre.

Après Taylor Smith et Devin Oliver, qui ont déjà renforcé les rangs de Nanterre, le club des Hauts-de-Seine a annoncé la venue du meneur de jeu Kenny Cherry. Auteur d’une très belle saison sous les couleurs de Boulazac (troisième meilleur scoreur de la Jeep elite (16,7 points de moyenne, 41 % de réussite à trois points)), le Canadien de 27 ans s’est engagé pour une saison.

Après son passage en NCAA à l’Université de Baylor, c’est en Hongrie que Kenny Chery a débuté sa carrière professionnelle sur le continent européen, sous les couleurs de Fehervar. Avec l’Alba, il réalisera une saison réussie sur le plan collectif (premier de la saison régulière) comme individuel. De quoi lui permettre de rejoindre la prestigieuse ligue espagnole durant la saison 2016-2017.

Sous le maillot du Betis Seville, il connaît plus de difficultés en Liga Endesa. Pour autant, il persévère et obtient un contrat à San Sebastien, toujours en première division d’Espagne, pour la saison suivante. Là-bas, il retrouve son rôle de meneur scoreur. Ce n’est donc qu’en 2018 qu’il découvre la Jeep elite avec le BBD. Une découverte plus que réussie, Chery terminant troisième meilleur scoreur du championnat, tout en conservant un bon rendement aux rebonds et aux passes.