L’équipe du Racing 92 s’est rattrapée. Après avoir laminé la lanterne rouge Perpignan (64-28), à domicile lors de la 12e journée de Top 14, le 22 décembre dernier, pour consolider sa place dans les six premières places, les ciel et blanc se sont eux-même fait laminer par les bordelais, 40 à 7, le 30 décembre dernier. Leur dernier match contre Toulon s’est avéré salvateur, puisque le Racing 92 s’est imposé 22 à 13, tout en échappant au bonus en fin de rencontre. L’équipe occupe actuellement la 6e place du classement Top 14.

Dans le choc de cette 14e journée de Top 14, le Racing a disposé du Rugby club toulonnais (22-13), au terme d’un match sans grandes envolées, mais avec du combat et une forme de suspens. Pas tant sur le sort de cette rencontre, mais dans la quête de bonus éventuels dans les dernières minutes. Avec une dernière action qui a poussé le chrono jusqu’à la 85e minute, avec des turnovers à la pelle, mais finalement sans essai ni d’un côté ni de l’autre.

Les ciel et blanc ont inscrit trois essais par Thomas (26e), Nakarawa (35e) et Klemenczak (69e), et les Toulonnais ont répondu par Alainu’uese (72e) en fin de match. Les Franciliens ont eu du mal à se mettre dans ce match, et subissaient la domination et la rage de Toulon dans les premières minutes. Mais au fil des minutes, les hommes du duo Labit et Travers se sont remis la tête à l’endroit avec un premier essai de Teddy Thomas. Un retour en force pour l’ailier international, mais de courte durée avec à la sortie de cette action, une blessure, visiblement à nouveau touché aux ischios.

Le Racing a par la suite joué par coup sans parvenir à forcer le verrou toulonnais, malgré deux autres réalisations, en ne parvenant pas à mettre à mal Toulon en seconde période, jusqu’au carton jaune de Tameifuna payant son indiscipline. « L’important est la victoire, à laquelle il était important de reprendre goût, même si c’est dommage de ne pas avoir pris le bonus offensif, commente en marge du match Laurent Travers, co-entraîneur du Racing 92. Mais en fin de première période, on a manqué de patience et de précision ».

« Il faut parfois être capable de faire un ou deux temps de jeu en plus, ajoute-t-il. Et en deuxième, sur deux-trois séquences défensives où on met en difficulté la défense toulonnaise, il y a peut-être deux-trois plaquages sans ballon qui font la différence. Le carton jaune (de Tamiefuna, 72e, Ndlr) nous fait mal aussi pour marquer ce dernier essai. Il faut le revoir. Mais il ne faut pas oublier l’état d’esprit des joueurs pour aller chercher ce bonus offensif à la fin ».

Olivier Klemenczak, centre au Racing 92, s’est également exprimé : « Il y a un peu de déception de ne pas avoir pris le point de bonus offensif, même si une victoire contre Toulon ça n’est pas rien. On arrive facilement à se créer des occasions, mais on en loupe pas mal. On manque un peu de précision pour tuer les matches. On a manqué de précision à quelques moments clés. C’était important de relever la tête après Bordeaux. Si on avait perdu, on aurait été mal. »

Des joueurs du Racing séléctionnés en équipe de France ?

Le temps presse. Les internationaux du Racing 92 Brice Dulin, Maxime Machenaud et Bernard Le Roux, sont lancés dans une course contre la montre en vue de la Coupe du monde après avoir peu joué en première partie de saison. Il leur restait un match, samedi dernier contre Toulon en Top 14, pour convaincre, si nécessaire, le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel de les inclure dans la liste pour le Tournoi des six nations qui sera annoncée mercredi 9 janvier. Le tournoi doit prendre place du 6 février au 16 mars 2019.

CREDIT PHOTO : Archives/ Racing 92