Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 seront une véritable ode au sport… Mais pas seulement. Un événement d’une telle ampleur se doit d’être accessible à toutes et tous et d’ouvrir la voie vers des pratiques plus durables.

C’est en partant de ce constat que les étudiants de l’université Paris-Nanterre ont travaillé, du 18 au 20 novembre dernier, sur différentes initiatives afin d’inscrire l’événement dans un modèle populaire et inclusif. Cinquante d’entre eux, regroupés en dix équipes de cinq, ont participé à ce Hackaton voué à développer différents thèmes comme l’urbanisme, le handicap, l’inclusion et, bien évidemment, le sport.

La dimension locale des projets proposés était évidemment importante. Pour guider les étudiants, quinze professionnels des partenaires de ce concours, le département des Hauts-de-Seine et la Chambre de Commerce et de l’Industrie, les ont accompagnés dans leur tâche, afin de proposer le projet le plus solide possible devant le jury, composé de représentants de l’Université, du Département et de la CCI 92.

À l’arrivée du concours, un projet a retenu leur attention, et s’est vu attribuer le premier prix : Le « projet Poséidon », imaginé par Orphée, consiste à fabriquer des fontaines à eau en plastique recyclé, et de les installer au plus près des stations de métro du territoire. L’objectif ? Contrer une éventuelle canicule en proposant des points d’hydratation, avec une alternative aux bouteilles en plastique, et ainsi participer à réduire la pollution.

L’étudiante lauréate s’est ainsi vue offrir une place au sein de l’incubateur de Paris La Défense. Un autre prix était à gagner : celui de la CCI 92. Ce dernier a été remporté par un duo d’étudiants, qui s’est « penché sur la protection des espaces verts » et la réduction des « déchets produits pendant la compétition », comme le rapporte le Département dans un communiqué. Cette distinction leur permet d’être accompagnés dans leur projet pour développer l’aspect marketing, mais aussi la ­comptabilité et le réseautage.