Quatre militants étudiants ont été exclus de la faculté de Nanterre pour un mois. Cela fait suite à une mobilisation, parfois violente, en soutien aux sans-fac : ces étudiants qui n’ont pas obtenu d’affectation à la rentrée. Trois d’entre eux sont aussi poursuivis et ont été convoqués lundi 18 novembre au commissariat de Nanterre, suite à une occupation de bureaux en octobre (voir l’édition du 9 octobre de La Gazette).

« Ils risquent une garde à vue ! », stipule un communiqué de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) qui s’en prend directement à Jean-François Balaudé, président de la fac. « La présidence essaye d’intimider toutes les personnes qui voudraient défendre leurs droits et leurs conditions d’études », poursuit le texte assurant que le président persécute les militants de gauche alors qu’il « n’a jamais condamné publiquement les agressions de militants d’extrême-droite ».

À l’heure où sont écrites ces lignes, (lundi 18 novembre), Victor, Ayoub et Barth sont convoqués au commissariat. Si les policiers leur auraient signifié qu’ils envisageaient « de les mettre en garde à vue », rien n’est encore sûr. Les militants demandent la fin des sanctions administratives et l’abandon de la plainte.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE