Le vice-président au tribunal judiciaire de Paris avait été placé en garde à vue en janvier 2021, rappelle Le Figaro, accusé d’avoir versé 200 000 euros à son ex-compagne entre 2018 et 2019. De l’argent utilisé par la jeune femme de 24 ans, originaire du Gabon, pour louer des appartements dans lesquels elle se prostituait.

À la barre du tribunal correctionnel de Nanterre, le 14 novembre dernier, l’accusé présumé a assuré lui avoir donné cet argent justement « pour qu’elle cesse de se prostituer au plus vite ». Il avait lui-même rencontré la jeune femme sur un site de rencontres tarifées, avant de tomber amoureux d’elle, et de l’accueillir. Le couple a même eu un bébé ensemble, dont le sexagénaire s’occupait seul lorsque la jeune femme se déplaçait pour son « activité ».

En 2020, quand la jeune mère porte plainte, elle reproche à son ex-partenaire de lui avoir « suggéré » de se prostituer. Le Parquet a rappelé que « le code pénal incrimine de façon générale toute forme d’assistance à la prostitution d’autrui », mais le tribunal a estimé que, dans cette affaire, « l’infraction n’était pas caractérisée », rapporte Ouest-France. L’homme a donc été relaxé.