Nous vous en parlions le 28 septembre 2022 : vingt ans après « l’Affaire des chaufferies de la Défense », et suite à une procédure annulée en 2021 par le tribunal de Nanterre, la Cour de cassation rouvrait le dossier. Pour rappel, cette annulation se justifiait, à l’époque, par des délais non raisonnables. Il faut dire que l’affaire remonte aux années 1990, que le suspect principal est aujourd’hui décédé et que le plus âgé des prévenus a plus de 95 ans.

Qu’à cela ne tienne, cette affaire de corruption incriminant l’ancien maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud et cinq chefs d’entreprise aura bel et bien une nouvelle fin. Dans son communiqué de presse, la Cour de cassation explique : « Toute personne faisant l’objet d’une accusation pénale a le droit d’être jugée dans un délai raisonnable afin de ne pas rester trop longtemps dans l’incertitude. La Cour de cassation juge de manière ancienne et constante que la durée excessive d’une procédure pénale ne peut toutefois ­justifier son annulation. »