Dans son édition du 15 octobre, Le Parisien a dressé le classement des villes les plus agréables à vivre, sans avoir recours à la voiture. Et surprise : la ville de Nanterre s’installe aux portes du top 10, à la 11e place. Il s’agit de la seule ville des Hauts-de-Seine au sein des 96 communes de ce classement national, qui sacre Grenoble (Isère), devant Lyon, ­Paris, Bordeaux ou encore Lille.

Mais qu’est-ce qu’une « ville agréable à vivre sans voiture » ? Sur quels critères s’est basé Le Parisien ? Afin d’établir le classement, une moyenne a été attribuée à chaque commune, selon le nombre d’infrastructures cyclables et piétonnes, le nombre de supermarchés, les parts de trajets domicile-travail effectués à pied, à vélo, en transports en commun et en véhicule motorisé, et enfin selon la part de ménages avec au moins une voiture.

En plus de la bonne desserte de la ville en terme de transports en commun, le classement récompense les efforts de la Municipalité sur le développement des mobilités douces. En effet, depuis 2014, la Nanterre organise un samedi par mois un centre-ville sans voiture, pour permettre aux riverains d’effectuer leurs achats à pied ou de profiter des évènements organisés par la Municipalité en toute sécurité.

Le vélo n’est pas en reste à Nanterre, à l’image du plan adopté par la Municipalité au début de l’année 2022. Celui-ci fixe trois objectifs d’ici à 2030 : progresser dans le baromètre des villes cyclables françaises, aller au-delà des 60 % des rues avec un aménagement cyclable, et atteindre 8 % des déplacements faits à vélo. La qualité des services a également été renforcée, avec des bornes de réparation accessibles à tous dans différents lieux de la ville.

La ville de Nanterre s’est également engagée à participer à la mise en œuvre de la zone à faibles émissions (ZFE). Cette dernière vise à réduire les nuisances sonores, améliorer la qualité de vie et l’attractivité du territoire, et surtout réduire la pollution de l’air.