Après deux défaites en deux déplacements (à Toulouse puis à La Rochelle), le Racing 92 se devait de redorer son blason, et d’améliorer sa position au classement face à une équipe de Pau lanterne rouge du championnat. Cette mission, les Racingmen l’ont honorée, mais non sans mal.

Le club francilien alignait pourtant une équipe intéressante, avec le retour de blessure de Gaël Fickou, les débuts de l’ancien joueur de NFL Christian Wade, et le deuxième match de l’international sud-africain Warrick Gelant. Mais la première période a été extrêmement serrée, comme le montre le tout petit score sur lequel les deux équipes se quittent à la mi-temps : 6-3 en faveur du Racing 92. L’attaque francilienne n’arrivait jamais à se lancer, et continuait d’être neutralisée par une belle défense paloise. Résultat : une première partie de match sans trop de rythme, hâchée même, et pas très palpitante.

Pour la deuxième période, on commence à voir des choses plus intéressantes dès la 50e minute. Le Racing garde son avance au score et l’accentue de manière significative à la 65e minute, avec un essai du fameux Christian Wade, très bien servi par Finn Russell. Une très belle façon de célébrer sa première. Le Racing mène alors 19-6. Le public se réveille un peu avec cette action, et encore plus avec le deuxième essai des Ciel et Blanc, inscrit par le capitaine Gaël Fickou, bel et bien de retour. Nous sommes à la 74e minute, il ne manque qu’un essai au Racing 92 pour aller chercher un point de bonus offensif, et donc une victoire à cinq points.

Malheureusement, dans la foulée de l’essai de Fickou, un essai est inscrit par Pau, ce qui ramène le score à 26-13 et fait s’envoler les espoirs de bonus pour les locaux. Mais au moins, la victoire est là ! Elle permet d’ailleurs au Racing 92 de recoller au haut de tableau, avec une 7e place au classement. Il faut maintenant que les Racingmen parviennent à s’imposer à l’extérieur. L’occasion se présentera peut-être à Bordeaux, le 15 octobre prochain, face à une équipe de l’UBB mal en point…

Crédits photo : Hélène Brasseur