Que les cyclistes du département se rassurent : les fameuses coronapistes, d’abord installées provisoirement, vont bel et bien s’inscrire dans la durée dans les Hauts-de-Seine. Ces infrastructures avaient pour but, dans un premier temps, de fluidifier le trafic pendant la crise sanitaire. Mais leur succès a convaincu le Département de les proposer de manière permanente, comme le souligne la rédaction d’Actu.fr.

Les travaux devraient démarrer à la fin du mois de septembre, afin de sécuriser les voies et permettre aux adeptes du vélo de rouler en toute tranquillité. Et en attendant que les chantiers démarrent, le Département a lancé des premiers aménagements qui sont loin de faire l’unanimité : de petits poteaux rouges, disséminés à intervalle régulier au milieu de ces pistes réservées aux mobilités douces. Ces derniers remplacent les balises jaunes en plastique, ­endommagées après ­plusieurs mois.

Leur installation est censée dissuader les automobilistes de venir rouler sur ces voies cyclables, et ainsi assurer la sécurité des vélos et autres trottinettes. Cependant, de nombreux usagers se sont plaints du danger qu’ils représentent, sur des voies où les vélos atteignent parfois les 40 kilomètres par heure.

Ces aménagements s’inscrivent dans la volonté du Département de développer l’usage du vélo sur son territoire. Comme indiqué dans notre édition du 17 mars dernier, les Hauts-de-Seine ont acté un investissement de 150 millions d’euros sur six ans, afin de créer 120 kilomètres de pistes, et ainsi atteindre les 270 kilomètres d’ici 2028. Au-delà de la pérennisation des coronapistes, le Département prévoit de corriger l’absence de continuité entre les pistes déjà existantes, et de développer l’offre de stationnement destinée aux mobilités douces. Les services dédiés aux cyclistes seront également améliorés, tout comme la sensibilisation à la « culture vélo ».