Le quartier de la Défense a commencé à naître dans les années 50. À son origine, un industriel nommé Emmanuel Pouvreau, qui rêve d’un lieu d’exposition pour promouvoir les savoir-faire français. De cette idée éclot le CNIT, dont les travaux commencent en 1956. Deux ans plus tard, l’EPAD (Établissement public pour l’aménagement de la Défense) est créé, afin de coordonner le développement du quartier. Rapidement, ce dernier se transforme. Dès les années 60, les premières tours apparaissent.
Les doyennes, ce sont les tours Esso et Initiale. La première a été construite en 1963 puis détruite en 1993. Mais la seconde, alors appelée « PB31 », est encore debout. Elle a été construite par l’architecte Jean Prouvé en 1966 et mesure 105 mètres. Les premières tours ont toutes la même taille, des critères dictés par l’EPAD : une surface au sol de 42 m sur 24 et une hauteur frôlant les 100 m de haut.
Le deuxième gratte-ciel à s’élever à la Défense est la Tour Blanche (autrefois appelée Tour Aquitaine). Elle mesure 100 mètres tout rond. La même année, trois nouvelles tours, aux dimensions similaires sont construites : la tour Opus 12 (autrefois du Crédit Lyonnais) et ses 106 mètres, la tour Aurore CB d’une hauteur de 100 mètres à l’époque (133 m aujourd’hui) et la tour Europe CB 14 qui mesure 99 mètres.
Dans les années 70, l’économie s’emballe et le modèle change. Les tailles des buildings sont réévaluées. La Tour Areva, à l’époque tour Fiat, est construite en 1974 et mesure 177 mètres. Un record ! Depuis, les standards ont bien changé. La tour The Link, futur siège de TotalEnergies, est toujours en travaux mais devrait culminer à 244 mètres de hauteur.
