Samedi 11 août, début de soirée estivale à Nanterre… Cinq policiers qui n’étaient pas en service font tranquillement du sport dans le parc du Chemin de l’Île. Soudain, ils aperçoivent une femme en train de poursuivre un homme en criant. Une scène improbable relatée sur Facebook par l’équipe départementale USGP 92 Victime. La « patrouille improvisée » s’élance alors pour venir en aide à la jeune femme « qui hurlait que ce dernier lui avait volé son téléphone ».

Alors que quatre des policiers « hors-service » poursuivent le malfrat, le cinquième reste avec la victime, âgée de 22 ans. Malgré le choc, celle-ci est parvenue à expliquer que « la crapule l’avait entraîné au sol en la balayant puis lui avait touché plusieurs parties intimes avant de se servir dans son sac à main ». Selon Le Parisien, elle aurait même affirmé avoir été suivie par l’individu « pendant une partie de l’après-midi », après l’avoir éconduit.

L’agresseur a rapidement été intercepté, vers l’avenue Hoche, en possession du téléphone de la victime. Ramené au commissariat, il a affirmé être mineur, né en 2008. Après avoir été soumis à un test osseux, il a été placé en détention provisoire. Une enquête a été ouverte par le commissariat de Nanterre. L’agresseur a été mis en examen pour viol, agression sexuelle et vol avec violence, rapporte actu.fr. Sur les réseaux sociaux, les policiers ont, quant à eux, été qualifiés de « héros du quotidien ».

Pour rappel : toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise, « par exemple, des attouchements », peut-on lire sur le site internet officiel de l’administration française, est une agression sexuelle. L’agression devient viol « s’il y a eu pénétration ».