Tout commence après une délibération du conseil municipal de Courbevoie le 14 avril 2021. Les élus rendent un avis défavorable concernant la déclaration d’utilité publique modificative nécessaire pour les travaux de la ligne 15 ouest. Cette ligne de métro, fait partie intégrante du projet de Grand Paris Express de la Société du Grand Paris. D’ici 2030 elle devrait permettre de rejoindre Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) depuis Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine).

Après cette délibération et un article du quotidien régional Le Parisien, certains Courbevoisiens commencent à découvrir à leur tour le projet, à se rendre compte de l’ampleur du chantier et des lieux d’emprises décidés par la Société du Grand Paris et la Mairie. Des emprises de chantier qui ont changé entre 2015 et les premières grandes lignes du projet tracées et les propositions de l’enquête publique qui a débuté lundi 28 juin.

Deux associations de riverains, de quartiers courbevoisiens différents, se créent alors en réaction pour tenter de dialoguer avec la Mairie et la Société du Grand Paris. Deux associations aux revendications différentes, mais avec un but commun, défendre leur quartier pour préserver leur quotidien, leur environnement et leur sécurité.

D’un côté, le collectif de riverains du parc des Bruyères qui tente de sauver le parc, menacé par une emprise de chantier de plus de 3 000 m². Après avoir lancé une pétition et un groupe Facebook, le collectif a été récompensé par des associations de protection de l’environnement pour leur combat pour défendre le parc et les arbres menacés.

De l’autre, l’association Village Franklin Louvain, qui s’est montée pour défendre le coeur de Bécon-les-Bruyères. Une emprise de chantier pour installer une base de vie était prévue dans le projet initial sur les terrains du futur nouveau quartier de Courbevoie appelé Village Delage. La Mairie propose désormais de la déplacer au niveau des rues Franklin et Louvain, menaçant la tranquillité et la sécurité des riverains et des familles du quartier.

De nombreuses questions sont formulées par ces associations, inquiètes de l’ampleur, de la durée et des nuisances de telles emprises, pour un projet qui semble déjà avoir pris du retard. L’enquête publique qui a débuté il y a quelques jours ne semble pas suffire aux riverains et même aux élus d’oppositions qui réclament tous des réponses et des actions non seulement de la part de la municipalité, mais également de la part de la Société du Grand Paris.

La Société du Grand Paris (SGP) a été créée en 2010. Depuis, elle porte le projet du Grand Paris Express, soit : « 200 km de lignes automatiques, soit autant que le métro actuel, et 68 gares : le Grand Paris Express est le plus grand projet urbain en Europe ! », résume son site internet. Parmi les lignes qui seront créées, la ligne 15 ouest permettra de relier ­Saint-Denis depuis Pont-de-Sèvres.

À Courbevoie, une nouvelle gare sera créée dans le quartier de Bécon-les-Bruyères, dernière gare avant celle de la Rose de Cherbourg à la Défense. Pour réaliser ces travaux, de nombreuses emprises de chantier sont prévues dans la ville, soit pour créer la nouvelle gare soit pour créer des puits d’extraction des tunneliers, comme sur l’avenue Gambetta, à Bécon ou dans deux espaces verts.

Alors que des emprises de chantier avaient été décidées en 2015, soumises à une première enquête publique et actées par une déclaration d’utilité ­publique de novembre 2016, la Société du Grand Paris souhaite désormais revoir ses plans. De nouveaux aménagements qui ont été dévoilés ces dernières semaines et qui inquiètent fortement les associations de riverains et les élus locaux.

En avril 2021, le conseil municipal avait ainsi rendu un avis défavorable concernant la modification de la déclaration d’utilité publique (DUPm) permettant la mise en compatibilité des documents d’urbanisme de la ville, notamment le Plan local d’urbanisme (PLU).

Pour acter cette modification de la déclaration d’utilité publique, le préfet des Hauts-de-Seine a lancé une enquête publique lundi 28 juin 2021 pour permettre aux Courbevoisiens et aux habitants des autres communes concernées de donner leur avis. Le rapport de la municipalité donnant son avis sur le projet de DUP et la mise en compatibilité du PLU indique ainsi que les changements proposés par la SGP introduisent « des modifications majeures et des suggestions inacceptables pour les habitants de Courbevoie ».

C’est à travers ces décisions, que les habitants de Courbevoie ont découvert les modifications d’emprise de la Société du Grand Paris. « Ce collectif, il a maintenant deux mois d’existence, raconte David Courtois du collectif Bruyères. Il est né de lui-même quand on a eu la surprise d’apprendre l’arrivée d’un puits d’extraction ici, en plein milieu du parc des Bruyères, qui condamne les deux tiers de ce parc ».

En plus de l’abattage des arbres, c’est la démolition du parc qui fait monter la colère des habitants du quartier. « J’ai acheté ici pour le parc et pour être au calme », raconte un père de famille du quartier.

L’enquête publique présente effectivement l’agrandissement de l’emprise de chantier. Si en 2015, il ne devait y être installé qu’une grille de sécurité semblable aux grilles de métro parisiennes, le dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique modificative indique désormais qu’une « évolution de l’emprise de chantier dans ce secteur est nécessaire ».

Une modification qui a été décidée pour accélérer la mise en service de la ligne en implantant à cet endroit « un puits de sortie des tunneliers arrivant de la gare de la Défense et de la gare de Bécon-les-Bruyères ». La Société du Grand Paris explique ainsi que la taille du puits passera de 300 m² à 450 m² et la zone d’emprise sera élargie de 300 m².

« On a eu très très peu d’informations, puis après on a découvert que l’emprise représentait 3 300 m² donc ça équivaut quasiment à la destruction du parc », s’indigne David Courtois. C’est en apprenant l’existence de cette future déclaration d’utilité publique modificative, que le collectif Bruyères-Sauvons le parc s’est constitué. Depuis, il rassemble plus de 2 000 membres sur les réseaux sociaux.

« On a aussi une pétition qui a été lancée, qui compte maintenant 26 000 signataires comme quoi ce n’est pas forcément un sujet uniquement de riverains de quartier, c’est un sujet qui dépasse un peu Courbevoie, indique David Courtois, mercredi 23 juin dans le parc des Bruyères lors d’une remise de diplôme. Est-ce qu’aujourd’hui on peut supprimer un parc dans une ville aussi dense que Courbevoie ? On a la réponse avec ce soutien massif qui dépasse les frontières de la Ville ».

Mercredi 23 juin, une cinquantaine de riverains et de Courbevoisiens étaient rassemblés dans le parc pour une remise de diplôme au collectif de la part de l’association A.R.B.R.E.S. « On n’hésite pas évidemment, un peu partout quand on le peut, à donner un coup de main pour préserver les beaux arbres, déclare alors Georges Feterman, président de l’association de préservation des arbres. C’est pour cela qu’on a inventé […] un diplôme qu’on remet aux associations ou aux habitants, dans plein d’endroits où les gens se mobilisent pour défendre ces arbres ».

Mercredi 23 juin, une cinquantaine de riverains et de Courbevoisiens étaient rassemblés dans le parc pour une remise de diplôme au collectif de la part de l’association A.R.B.R.E.S.

En plus de l’abattage des arbres, c’est la démolition du parc qui fait monter la colère des habitants du quartier. « J’ai acheté ici pour le parc et pour être au calme », raconte un père de famille lors de la remise de diplôme. Le parc est très fréquenté par les habitants des immeubles voisins et d’autant plus depuis le début de la crise sanitaire où les déplacements pendant les différents confinements étaient interdits.

« Vous achetez parce qu’il y a un parc, vous avez des enfants et puis pendant dix ans vous allez être privés de ça », regrette la députée Lrem Christine Hennion présente mercredi 23 juin. Elle avait, dès le conseil municipal, alerté les riverains du projet et demandé au président de la SGP une réunion publique pour informer les habitants. « Le projet a été conçu en 2010-2011, on sait déjà que la ligne elle va prendre du retard, ça ne sera pas 2030, mais plutôt 2031-2032 […] je crois qu’il faut se reposer la question de comment on peut faire les choses autrement ».

David Courtois aborde quelques jours plus tard plusieurs scénarios qui seraient favorables à leur cause alors que la Mairie ne semble proposer pour l’instant aucune alternative. La première serait selon lui celui « du retour à la sagesse » et qui consiste à revenir au projet d’origine de 2015. Autre possibilité, déplacer ce puits à proximité des emprises de chantier pour la construction des gares. Dernière alternative proposée par le collectif, déplacer l’emprise sur les tennis voisins.

« Je pense que les tennis auront les mêmes nuisances que les riverains, donc même pour la santé des joueurs de tennis, l’idéal serait de leur faire des cours provisoires ou un autre site définitif pourquoi pas et de préserver le parc », analyse David Courtois. Première action avant de nouvelles alternatives proposées par la Mairie ou la SGP que réclame le collectif, un geste de la part de la Ville en faveur de la préservation du parc.

Lors de la remise de diplôme, le conseiller municipal Arash Derambarsh tente de rassurer les habitants qui viennent à lui. « Je peux vous assurer que la municipalité est au côté des habitants », répond-il face aux plus inquiets qui réclament un arrêté municipal pour interdire l’abattage des arbres, comme cela a été fait à Aubervilliers. « Ça va être fait [des actions fortes], le geste fort ça passe d’abord au préalable par des actions symboliques. C’est d’abord la position forte du maire de dire non au conseil municipal, c’est un geste très fort, vous ne vous rendez même pas compte ».

Le conseiller municipal en charge du développement durable martèle : « On va avoir des alternatives, on a demandé une enquête publique, toutes les formes de recours seront analysées et étudiées, et aucune alternative ne sera mise de côté même l’idée potentielle d’un arrêté municipal, il n’y a pas une nuance de doute sur la position de monsieur le maire et la Ville sur la destruction du parc, pour nous c’est impensable et impossible ». Mais cela ne semblait convaincre personne.

Au plus près de la gare de Bécon-les-Bruyères, l’inquiétude est elle aussi grandissante chez les riverains, mais pour des raisons bien différentes. Une nouvelle gare doit y être créée et pour cela, la Société du Grand Paris prévoyait en 2016 dans sa DUP, d’installer sa base de vie sur un terrain situé sur la ville de Courbevoie, dans une zone industrielle.

L’enquête publique et la demande de modification de la déclaration d’utilité publique modifie simplement l’emprise de chantier, la Société du Grand Paris demandant d’obtenir une base de vie plus importante. « Le retour de la SGP sur des projets en cours de réalisation sur les lignes 15 sud et 16 montre que pour ce type d’ouvrage (gare), une emprise entre 10 000 m² et 15 000 m² est nécessaire ».

Pour les besoins du chantier, près d’une soixantaine de camions pourraient circuler dans le quartier, empruntant des rues jugées trop étroites par les membres de l’association et par la place de Belgique « le coeur de Bécon ».

Actuellement le terrain proposé ne représente que 9 500 m². Mais, cet agrandissement de l’emprise de chantier déplait cette fois fortement à la Mairie qui a ainsi également rendu un avis défavorable lors du conseil municipal du 14 avril dernier. La Mairie, a ainsi dans son avis expliqué : « Comme indiqué à la SGP l’utilisation de l’emprise n’est absolument pas envisageable, car elle impacte directement la construction d’équipements publics et compromet le prolongement de la villa des Fleurs et l’élargissement de la rue Latérale ».

Sur une partie de ces terrains, la Ville souhaite effectivement d’ici 10 ans voir fleurir un nouveau quartier appelé Village Delage. Comme alternative, la Mairie a donc proposé un nouveau terrain, de l’autre côté des voies ferrées, plus petit et « parfaitement mobilisable ». Une nouvelle que les habitants du quartier ont appris récemment et qui les a poussé à réagir en montant l’association Village Franklin Louvain.

« C’était en réaction à cette non-information des habitants qu’on a décidé de monter cette association, de se lancer dans ce combat, et donc on est mobilisé en plus de nos vies personnelles respectives, relate Pascale Hardy, membre de l’association. C’est important parce que notre quotidien va être sacrément menacé dans les prochaines années ».

La nouvelle emprise de chantier pourrait ainsi prendre place sur 6 200 m² au niveau des rues Franklin et Louvain, à proximité directe des écoles, crèches et collèges du quartier. La Mairie libérerait plusieurs terrains, l’un sur lequel est installée la SNCF et un autre sur lequel sont actuellement implantées deux anciennes maisons du quartier et qui devraient donc être rasées. À proximité, le pont des cinq perches pourrait être fortement impacté avec une fermeture de la circulation pendant plusieurs mois voire des années.

« En gros, ils sont en train de nous mettre une usine à ciel ouvert au coeur de Bécon, c’est ça qui est en train de se passer, c’est pour ça qu’on est révolté », regrette Pascale Hardy.
À Bécon-les-Bruyères, les riverains craignent les conséquences de l’emprise sur le quotidien de tous d’autant plus que la proposition de la Mairie ne fait pas partie du scénario de la Société du Grand Paris et donc est exclue de l’enquête publique qui ne porte que sur l’agrandissement de l’emprise côté Delage.

La nouvelle emprise de chantier pourrait ainsi prendre place sur 6 200 m² au niveau des rues Franklin et Louvain.

« On n’est pas dans l’enquête publique, regrette Pascale Hardy. Donc partout, il y a des panneaux jaunes « Venez nous parler ». Ce week-end, je tractais au marché et j’ai le conseil municipal qui est venu me voir en me disant : « Ne vous inquiétez pas, vous allez pouvoir vous exprimer, il y a l’enquête publique qui arrive », mais nous ne sommes pas dedans ».

Pour agir, depuis la création de l’association, ses membres ont lancé eux aussi une pétition qui a réuni près de 1 000 signatures. Sur le marché de Bécon ou dans les rues commerçantes du quartier, les membres de l’association tractent pour faire connaître ce nouveau projet. « Ce qui est drôle c’est qu’on tracte beaucoup avec Christian et on se rend compte à quel point les habitants ne connaissent pas ce projet », raconte ainsi Pascale Hardy.

Pour les besoins du chantier, près d’une soixantaine de camions pourraient circuler dans le quartier, empruntant des rues jugées trop étroites par les membres de l’association et par la place de Belgique « le coeur de Bécon ». Avec une fermeture du pont des cinq perches, l’impact sur la circulation serait trop important alors même que la circulation est déjà difficile sur cette zone. De plus, l’association pointe du doigt les risques pour les riverains et notamment les enfants dans un quartier qui regroupe autant d’établissements scolaires.

Ainsi l’association de riverains souhaite simplement en revenir au plan d’origine en adressant un message à chacun des protagonistes du dossier : « Nous, notre demande elle est très simple. Monsieur Le Maire, enlevez votre proposition, laissez la SGP retourner sur Delage,[…] la SGP laissez tomber cette proposition dramatique du maire, retournez là où vous aviez prévu d’être initialement et puis la troisième chose s’il le faut, Monsieur le Préfet, vous vous rendez compte que ce projet va mettre en danger la vie d’enfants parce que je ne crois pas que l’on soit dans l’exagération, il faut imaginer le trafic que cela représente et une sortie d’école c’est du délire ici, les petits de la crèche,
les collégiens ».

« Sur le plan, l’idée est folle. Les conséquences sont incroyablement délétèrent avec des conséquences sur la sécurité, la qualité de vie, la pollution. À part le projet immobilier, on ne voit pas très bien à quoi ça rime, la décision a été prise vraiment en catimini », raconte de son côté Christian Thuillez, membre de l’association.

Le Mairie libérerait plusieurs terrains, l’un sur lequel est installée la SNCF et un autre sur lequel sont actuellement implantées deux anciennes maisons du quartier.

Contactée par la Gazette de la Défense, la Mairie n’a pas pu répondre dans le temps imparti à la publication de cet article. Mais, lors du dernier conseil municipal du mercredi 30 juin, ces deux sujets ont une nouvelle fois été abordés. Les élues d’opposition Aurélie Taquillain et Christine Hennion (Lrem) rapportant les inquiétudes des riverains de ces deux quartiers.

L’élue Aurélie Taquillain a ainsi indiqué lors de son intervention : « Monsieur le Maire, vous nous avez menti et vous avez menti aux Courbevoisiens ! […] Vous avez choisi de sacrifier le parc des Bruyères, dernier poumon vert de la ville, vous avez choisi de sacrifier le quartier Louvain et ses écoles […] vous avez choisi de sacrifier le pont des cinq perches qui va paralyser la place de Belgique et le boulevard de la paix ».

En réponse, le conseiller ­municipal Sébastien Bilbaut, en charge du Grand Paris Express a indiqué en réaffirmant la position de la ­municipalité : « Vous me permettrez de faire part de mon incompréhension face à la tonalité de votre question madame Taquillain, je ne comprends pas pourquoi vous continuez de faire croire que vous et nous avons un désaccord à ce sujet, […] pour s’opposer à un chantier qui compliquerait durablement la vie des Courbevoisiens, il nous faut pousser dans le même sens, chacun avec les moyens qui sont les nôtres ».

Contactée par la Gazette de la Défense, la Société du Grand Paris indique du parc des Bruyères : « Le dossier de DUP Modificative prévoit une emprise chantier d’environ 2 600 m² (dans le parc des Bruyères et sur voirie) pour des travaux qui pourraient débuter à l’horizon 2026 ». Concernant l’alternative proposée par la Mairie pour l’emprise de chantier de Bécon, la SGP semble rester sur son emprise présentée dans l’enquête publique, reprenant les termes des documents de l’enquête publique sur les raisons de l’agrandissement de la zone.

Depuis le début de l’enquête publique il y a un peu plus d’une semaine, les remarques sont nombreuses sur le site internet dédié. La Mairie a invité à de nombreuses reprises, notamment grâce à des affiches, les Courbevoisiens à aller se prononcer en mairie ou sur internet.

Les signaux d’alarme de l’association du parc des Bruyères semblent avoir finalement été entendus quelques jours après la remise de diplôme. Ils ont ainsi obtenu l’organisation d’une réunion publique le jeudi 22 juillet à la Défense, en présence de la Société du Grand Paris grâce à un arrêté de la préfecture d’Ile-de-France. Pour pouvoir y participer, en raison des mesures de lutte contre le coronavirus, il est indispensable de s’inscrire au préalable sur le site internet dédié.

Une ambition d’entamer le dialogue que semblait affirmer vendredi 2 juillet la SGP dans ses réponses à la Gazette de la Défense. « La Société du Grand Paris continuera de dialoguer avec l’ensemble des partenaires locaux du projet, notamment avec des réunions publiques ou des rencontres avec des associations locales ».

Les deux associations partagent tout de même un sentiment commun : l’urgence. L’urgence de trouver une solution avant que les décisions définitives ne soient prises. « Le combat, il est intense, mais il vaut le coup », conclut Pascale Hardy. « On a plein de questions, on n’a pas de réponses », regrette David Courtois avant d’apprendre la tenue de la réunion publique quelques jours plus tard.

Mise à jour du 7 juillet 2021 :

Contrairement à ce qui était écrit au début de l’article, le conseil municipal a bien rendu un avis défavorable concernant la déclaration d’utilité publique modificative nécessaire pour les travaux de la ligne 15 ouest comme précisé plus bas dans l’article. La rédaction de la Gazette de la Défense présente ses excuses aux lecteurs et aux personnes concernées pour cette erreur.

CRÉDITS PHOTOS : LA GAZETTE DE LA DÉFENSE