Pour la tournée estivale des Bleus au Japon, Fabien Galthié était parti avec un groupe remanié par rapport à celui du tournoi des 6 Nations. De nombreux joueurs sans aucune sélection étaient du voyage, et parmi eux, deux jeunes joueurs du Racing 92 : le demi de mêlée Nolann Le Garrec et l’arrière Max Spring. Ce dernier a eu l’occasion de connaître sa première sélection sous le maillot Bleu lors du deuxième match de l’équipe de France, face au Japon, qui a eu lieu le 9 juillet à Tokyo. Voilà une fin de saison en apothéose pour le jeune arrière de 20 ans, qui a joué neuf matchs de Top 14 avec le Racing, et deux de Champions Cup. Il gagne aussi ses premières minutes en sélection nationale, même si ce match à Tokyo n’a pas été forcément parfait pour le néo-Bleu. Pendant la Marseillaise, on n’a pas pu s’empêcher de noter un grand sourire sur son visage.

Mais après ces premières émotions, il fallait se plonger dans la confrontation sur le terrain. En première mi-temps, l’arrière Racingman a rendu une copie un peu brouillonne, se faisant avoir sur les deux essais des Japonais. En deuxième mi-temps, les choses sont allées un peu mieux pour Max Spring, qui a un peu réussi à se libérer et créer quelques mouvements intéressants, comme avec les Ciel et Blanc. Max Spring n’était pas le seul Racingman aligné sur ce deuxième et dernier match des Tricolores. Virimi Vakatawa était, comme pour le premier match de la tournée, titulaire au centre. C’était son grand retour avec le XV de France mais ce retour n’a pas été des plus marquants. Le centre a été assez discret, et le coach des Bleus Laurent Labit a même avoué que le staff attendait plus du joueur. Ibrahim Diallo est également rentré assez tôt dans le match (vers la 45e minute), en remplacement de Dylan Cretin en troisième ligne, et a su livrer une prestation plutôt convaincante.

Reste maintenant à savoir si cette tournée au Japon aura permis, aux Racingmen comme aux autres d’ailleurs, de marquer des points et de prétendre à bousculer la hiérarchie. Car n’oublions pas que les titulaires en puissance du XV de France n’étaient pas au Japon.

CREDIT PHOTO : HELENE BRASSEUR