Le conflit entre la Ville et la Ferme du bonheur connaît un nouveau rebondissement. L’association Panda Oulam, qui accusait la Mairie de vouloir « tuer » la structure culturelle et ferme urbaine, a reçu la visite d’une délégation de la commission communale de la sécurité.
Celle-ci a émis un avis « défavorable » à l’accueil du public sur le site , la faute à plusieurs « anomalies » constatées, précise la Ville dans un communiqué. Parmi elles, l’absence de dossier d’aménagement déposé auprès de la Ville et de la Préfecture pour les espaces extérieurs, de registre de sécurité spécifique au site, de procès-verbal de réaction au feu, ou encore l’absence d’éclairage de sécurité et le dépassement de la durée de validité d’un tuyau d’alimentation de gaz.
La délégation, composée notamment de la 1ère adjointe au maire, de représentants du commissariat de Nanterre et des Sapeurs-pompiers de Paris, a également constaté la « présence de deux caravanes avec des personnes qui y sont hébergées, ce qui n’est pas la vocation du lieu ».
La Ville demande à ce que ces anomalies soient impérativement levées afin que la Ferme du bonheur puisse poursuivre ses activités. Pour y parvenir, une délégation de l’association gestionnaire de la Ferme du bonheur est attendue, ce mercredi 15 juin par le Maire de Nanterre.
