La salle 150 du centre événementiel de Courbevoie était pleine de supporters de Philippe Juvin, le 18 mai, à l’occasion du lancement de sa campagne législative. Le maire (LR) de longue date de la Garenne-Colombes espère bien, après le 19 juin 2022, remplacer Christine Hennion (LREM) comme député de la 3e Circonscription.

Pour ce lancement de campagne, l’Orléanais aux multiples casquettes (professeur de médecine, anesthésiste-réanimateur, chef de service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou, officier volontaire en Afghanistan, député européen, Président de la fédération Les Républicains des Hauts-de-Seine…) s’était bien entouré.

Au premier rang, Jacques Kossowski et Yves Révillon, les maires (LR) de Courbevoie et Bois-Colombes, avec qui Philippe Juvin a créé une alliance d’édiles. Également là pour le soutenir : le président du Département Georges Siffredi, le sénateur Roger Karoutchi, l’ancien député Michel Barnier, l’ex-président de la communauté d’agglomération Seine-Défense Eric Cesari ou encore président du conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand. Ce dernier, « venu ici à la fois en ami et en soutien », a insisté sur l’importance de fédérer pour gagner.

« En France, il y a des gens qui vont bien, des gens qui vont moins bien… Nous, nous n’oublions pas ceux qui sont au milieu. Nous sommes le parti des classes moyennes », a-t-il affirmé. Un discours qu’a également tenu Philippe Juvin. Pour lui, « plutôt que de disperser des milliards, il faut disperser des libertés » a déclaré celui que tous qualifient « d’homme de terrain ».

Selon le candidat aux législatives, il faut un meilleur partage « des droits et des devoirs », que le gouvernement fasse « confiance aux potentialités des individus » et faire « reculer la peur de l’avenir. » Un projet ambitieux pour un parti que tous reconnaissent en (très) mauvaise posture. Pour Philippe Juvin, la défaite de Valérie Pécresse au premier tour des Présidentielles 2022 est une nouvelle occasion de « rebâtir la Droite ». Il l’affirme : « Il y a une chance dans l’échec ». Rendez-vous les 16 et 19 juin prochains pour savoir si, comme l’a prédit Michel Barnier, Les Républicains vont « créer la surprise ».

CREDIT PHOTO : LA GAZETTE DE LA DEFENSE