Depuis la naissance de son centre de formation, Philippe Monneret a toujours fait partie des précurseurs. EasyMonneret, première moto-école en ligne, est désormais numéro 1 de la formation aux deux-roues en France. Et en ce mercredi 11 mai, la figure de la moto entamait un nouveau virage : celui de l’électrique.

La famille Monneret inaugurait en effet la première moto-école 100 % électrique de France, sur l’île de Puteaux. Une nouvelle offre qui s’inscrit dans l’air du temps. « C’est l’avenir, il faut faire partie de l’histoire, assure Philippe Monneret. Tout est fait pour que ça marche : il y a un engouement pour le respect de l’environnement, les modes de puissances sont canon pour apprendre, le stationnement en ville est gratuit, et en plus, on est sur un site incroyable. Il fallait marquer le coup, et montrer qu’on peut ouvrir des écoles en ville. Car avec l’électrique, c’est zéro bruit, et zéro pollution ».

Si la formation reste sensiblement la même entre un engin thermique et électrique, ces derniers nécessitent une attention particulière.

« Avec un scooter électrique, on n’entend pas le moteur tourner, il faut être vigilant, prévient-il. Il y a juste une petite différence sur la pointe d’accélération, ça part tout de suite, il faut donc bien gérer le dosage du frein arrière ».

Lui même fils du grand champion de moto Georges Monneret, Philippe Monneret tenait à faire perpétuer la tradition familale. C’est son beau-fils Édouard, lui aussi motard depuis son plus jeune âge, qui sera à la tête de cette nouvelle école. « L’électrique, c’est quelque chose qui se développe de plus en plus en ville, souligne-t-il. Beaucoup de personnes viennent uniquement pour apprendre sur de l’électrique. Dans tous les cas, notre objectif est de former les gens de la meilleure des façons, et de leur transmettre notre passion à travers notre histoire ».

Quatre formations différentes sont accessibles dans la nouvelle moto-école.

Ce nouveau marché génère une nouvelle clientèle, soucieuse de l’environnement et attirée par l’accessibilité de ces véhicules, comme le constate Ghislain Lestienne, président du constructeur partenaire Pink Mobility. « On a remarqué une évolution progressive de l’électrique depuis six ans. D’abord, on vendait essentiellement à des livreurs de pizza. Puis la mobilité partagée s’est développée, avant que naisse un engouement sur le marché des particuliers. Il y a de l’offre et de l’incitation, les planètes sont alignées ».

La cérémonie d’inauguration était également l’occasion pour Joëlle Ceccaldi-Reynaud, maire de Puteaux, de rappeler son soutien lors d’une prise de parole aux côtés de la famille Monneret. « J’ai adhéré au projet pour son côté sécuritaire, pour l’importance de la sensibilisation, a-t-elle insisté. Le premier argument de Philippe pour la création de l’école était de sauver des vies. Ce que je souhaite, c’est développer le mieux vivre à Puteaux. Et ça en fait partie ».

CREDITS PHOTOS : LA GAZETTE DE LA DEFENSE