Et voilà une nouvelle fois le Racing au rendez-vous des phases finales européennes. C’est même, sur ces dernières années, l’équipe française la plus régulière dans ce cas de figure. Après avoir battu le Stade Français lors des huitièmes de finale, les hommes de Laurent Travers recevaient, dimanche 8 mai, l’équipe de Sale pour un duel franco-anglais. Un crunch comme on les aime, face à une formation des Sharks armée jusqu’aux dents, avec sa pléiade de joueurs sud-africains.

Et une fois encore, comme sur les dernières rencontres, le Racing 92 va être totalement à réaction, avec un véritable réveil en deuxième mi-temps. Car en première mi-temps, c’est un duel très serré sans grandes envolées que se livrent les deux formations. Le score est de 6-3 pour le Racing jusqu’aux dernières secondes, avant la mi-temps et un coup de poignard signé Manu Tuilagi, qui va aplatir un essai permettant à Sale d’être devant à la pause.

Une fois encore, de l’inquiétude…Mais maintenant, les supporters franciliens deviennent presque habitués à voir leur équipe se réveiller un peu tardivement. Ce réveil, il est signé Teddy Thomas, qui va inscrire le premier essai des Ciel et Blanc à la 43e minute, après un véritable numéro d’acrobate funambule, flirtant avec la ligne de touche sans jamais la franchir. Le Racing reprend l’avantage (13-10).

Le deuxième coup de génie vient de Finn Russell, qui se trouve une âme de footballeur à la 50e minute de jeu avec une belle demi-volée. Un coup de pied judicieux qui lui permet de reprendre le ballon et d’aller dans l’en-but. Juan Imhoff marquera lui aussi, tout comme le jeune Max Spring en toute fin de rencontre. Au final, c’est encore une belle victoire pour les Racingmen, qui s’imposent 41 à 22. Au revoir les quarts, bonjour les demies !

Les hommes de Laurent Travers et Didier Casadei complètent donc les affiches des demi-finales, qui se joueront ce week-end. Petit instant cocorico d’ailleurs, puisque trois équipes sur les quatre en lice sont françaises (l’impressionnant Leinster complète le tableau).
Et avec trois équipes tricolores, une des demies sera donc franco-française, avec le Racing 92 qui recevra le grand Stade Rochelais.

Recevra ? Justement non. Car la Paris La Défense Arena est occupée par Sexion d’Assaut ! Les Ciel et Blanc ont donc délocalisé leur match sur un terrain neutre : le stade Bollaert de Lens. La Rochelle n’est pas n’importe quel adversaire. Le défi promet d’être énorme dimanche prochain.

CREDIT PHOTO : HELENE BRASSEUR