Ce samedi 23 avril, pour le retour en championnat, les Ciel et Blanc accueillaient la lanterne rouge, Biarritz, condamnée à un retour en Pro D2 la saison prochaine. Un match qui pouvait être facile, et qui aurait permis aux hommes de Laurent Travers de mettre en place une prestation solide et rassurante en vue de la fin de saison face à des équipes très en forme.

Et pourtant, comment imaginer que les Racingmen vont retourner aux vestiaires à la mi-temps, avec un score de 7 à 6… En faveur des Basques ? Pendant toute la première période, les Franciliens, qui avaient laissé quelques cadres au repos, n’ont trouvé aucune solution face à une défense biarrote bien en place. Les adversaires, de leur côté, sont parvenus à inscrire un essai à la 18e minute, marqué par Barnabé Couilloud. Autre mauvaise nouvelle pour le Racing : un blessé, Olivier Klemenczak, sorti le bras en écharpe.

Le Racing 92 a pris le temps pour se réveiller, et ce réveil est arrivé en deuxième mi-temps. Assez vite, les Franciliens prennent l’avantage grâce à une pénalité réussie par Antoine Gibert, à la 42e minute (9-7). Et c’est l’ouverture du festival offensif. Yoan Tanga marque le premier essai francilien à la 45ème minute. Il est suivi par Cedate Gomes Sa (53e minute), Donovan Taofifenua (69e minute), et surtout Teddy Thomas, qui s’offre un doublé (58e et 71e minutes) et montre qu’il est de retour à son niveau international.

Ces cinq essais combinés à la réussite d’Antoine Gibert au pied (trois transformations et trois pénalités passées, soit 15 points au pied) permettent aux Racingmen de s’imposer 40 à 7, face à un BO complètement noyé sur cette deuxième mi-temps. Voilà une victoire bonifiée pour l’équipe de Laurent Travers, mais acquise sur une mi-temps uniquement. Imaginez une telle performance sur un match complet…la claque aurait pu être bien plus terrible pour les Basques. Après la rencontre, Teddy Thomas montrait un seul souhait devant la presse : partir du Racing « avec un titre » (il sera au Stade Rochelais à partir de la saison prochaine). Ce titre, joueurs et supporters du Racing doivent l’attendre depuis 2016. Mais arrivera-t-il cette année ? Peut-être, si les Franciliens arrivent à être constants et performants pendant 80 minutes. Sans cela, la tâche sera très compliquée.

CREDIT PHOTO : HELENE BRASSEUR