Pour leur premier match, en quart de finale, les Racingmen affrontaient le Biarritz Olympique. Dès le départ, le Racing est plusieurs fois sanctionné et mis sous pression par les Biarrots, qui marquent un essai à la 2e minute avec Steeve Barry, ancien joueur de l’équipe de France à VII. Loin de se laisser abattre, le Racing repart on ne peut mieux à l’assaut, avec un essai inscrit dans la foulée marqué par Teddy Thomas, bien aidé par l’échappée de Belgium Tuatagaloa. Teddy Thomas sera imité juste après par Max Spring, capitaine du Racing sur ce tournoi, qui y va lui aussi de son essai.

Les Franciliens font parler leur vitesse, dans une rencontre qui respecte l’esprit du Sevens, et va très vite. Pas le temps de souffler pour Biarritz, car Belgium Tuatagaloa plante le troisième essai, aidé par Teddy Thomas : à la mi-temps, le Racing mène 17 à 7. Après une courte mi-temps, Alexander Gray marque le 4e essai. Le BO, qui avait réalisé une bonne entame de match, a du mal à exister. Petit bol d’air pour les Basques cependant à la 10e minute du match avec un joueur du Racing sanctionné d’un carton jaune pour plaquage haut.

Un deuxième essai biarrot fait remonter Biarritz au score : 22-17 à moins de deux
minutes de la fin du match. La dynamique s’est inversée, mais Teddy Thomas, en pleine forme, porte son équipe et empêche un autre essai basque. Le Racing gagne son premier match 22 à 17, mais s’est fait peur en deuxième mi-temps. Pour leur demi-finale, les Franciliens retrouvent l’équipe de Monaco, qui a impressionné sur les précédentes étapes.

Et malheureusement, malgré leurs deux essais marqués par Teddy Thomas et Alex Gray, encore eux, les Racingmen n’ont pas su rivaliser et se sont inclinés 21 à 10 face aux Monégasques. Mais tout n’était pas encore terminé car il fallait encore jouer un match de classement pour savoir à quelle place les Franciliens allaient finir.

Ce match s’est joué face à la Section Paloise, équipe contre laquelle le Racing avait gagné son titre lors de la première édition du championnat. Ce match a été remporté haut la main par les traditionnels pensionnaires de l’Arena, qui se sont imposés face aux Palois sur le score de 47 à 19 ! Le Racing termine donc à une très honorable 3e place sur ce championnat. Les premiers champions de l’histoire du championnat de France de rugby à VII laissent néanmoins leur titre à une autre équipe, celle des Barbarians, composée de beaucoup de joueurs habitués à ce rugby puisque membres de l’équipe de France de rugby à VII (qui va d’ailleurs bientôt reprendre le chemin du circuit mondial).

Le « MVP » de ce tournoi est Joachim Trouabal, impérial et vraiment étincelant sur les trois matchs de cette étape parisienne. Pour les Racingmen, il va falloir retourner au rugby à XV, même si aucun match n’est prévu le week-end prochain. Le prochain rendez-vous sera la réception dimanche 28 novembre, de l’Union Bordeaux-Bègles, actuel deuxième du championnat. Une victoire sur cette rencontre pourrait permettre aux Ciel et Blanc, actuellement au 4e rang, de grappiller une ou deux places, un gain précieux dans un Top 14 où la lutte pour le haut de classement est acharnée.

CREDIT PHOTO: HELENE BRASSEUR