Samedi 1er février, le Racing 92 est devenu le premier champion de France de l’histoire du Supersevens, à la Paris La Défense Arena. Avant de vaincre Pau 28 à 12 lors de la finale, les Racingmen ont successivement battu Lyon en huitième de finale, puis les Barbarians en quart et le Stade Français en demie.

Un sans faute spectaculaire durant cette journée qui permet ainsi au club de remporter la première édition de l’In Extenso Supersevens, à domicile devant 25 000 spectateurs. La compétition réunissait les équipes de Top 14, ainsi que l’équipe des Barbarians et le club de la principauté de Monaco, pour des matchs durant tous 14 min. Le premier match du Racing 92 a été contre Lyon.

Ces derniers ont été étrillés par le Racing 26 à 0. Brice Dulin trouve la faille en premier, imité plus tard par Dorian Laborde pour le deuxième essai. Le score est alors de 14 à 0 à la pause. Lors de la seconde mi-temps, Baptiste Lafond inscrit le troisième essai des Ciel et Blanc. Théo Louvet conclut cette raclée par un dernier essai. Le match se termine sur le score de 26 à 0 et le Racing file en quart de finale contre les Barbarians.

Pour ce second match, Antoine Gibert ouvre le score dans la foulée d’une passe intérieure suivant un contact. Le Racing mène 7 à 0 puis fait le break à l’aide d’un spectacle signé Juan Imhoff. Sur une sortie de mêlée en défense, l’ailier récupère le ballon, crochète un joueur, puis deux et se lance dans une course supersonique pour marquer un essai.Si Manoël Dall’Igna réduit la marque pour les Barbarians avant la pause, Lafond éteint les espoirs des visiteurs. Le Racing l’emporte sur le score de 19 à 5 et affronte le Stade Français en demi-finale.

Malgré un essai refusé au Racing 92, la formation marque ses premiers points grâce à la puissance de Laborde, lequel file le ballon à Olivier Klemenczak pour l’ouverture du score. Dans un second temps, Ben Volavola double la mise après s’être joué d’Adrien Lapègue à l’aide de ses crochets. Déséquilibré par les pas de danse du Racingman, le Parisien tombe. Mais les joueurs du Stade Français ne se laissent pas faire.

Les Parisiens réduisent la marque puis égalisent 14 à 14. Le sort se joue finalement sur une cuillère hasardeuse qui retombe sur Dulin. L’arrière relâche le ballon, mais Louis Dupichot récupère. Après une course effrénée au milieu des joueurs du Stade Français, il donne la victoire à son équipe. Le Racing l’emporte 19 à 14.

La rencontre suivante l’oppose à la Section paloise. Le coup d’envoi est donné par Gibert. Volavola récupère le ballon à la retombée. Si les Palois sont rudes à jouer, Imhoff sauve son équipe en revenant in extremis sur Eoghan Barrett dans le coin , à quelques centimètres de la ligne d’en but.

Klemenczak inscrit finalement les premiers points de cette finale, après avoir reçu une longue passe sur son côté droit. Faisant parler sa vitesse, il inscrit l’essai. Le Racing mène alors 7 à 0. Les locaux enchaînent avec une feinte de Max Spring. Bernant les Palois, je jeune joueur n’a plus qu’à filer marquer son essai.

Dans un second temps, Gibert (sacré meilleur joueur de la compétition) se joue des Palois et porte la marque à 21-0 avant la pause. En seconde mi-temps, il récidive. Face à l’absence de couverture, le demi d’ouverture tire au pied pour lui-même puis sprinte 60 mètres pour marquer un essai. Le match est plié, les Palois marquent un essai pour sauver l’honneur, mais la coupe est bel et bien entre les mains du Racing 92 après cette victoire 28 à 5.

PHOTO : ILLUSTRATION / HÉLÈNE BRASSEUR