Dimanche 17 avril, à la Paris La Défense Arena, la trilogie des derbys franciliens prenait fin en plein contexte européen. Le Racing 92 recevait son voisin parisien, avec une avance de treize points après le huitième de finale aller joué à Jean Bouin le week-end précédent.
La morale de ce match, c’est que les Ciel et Blanc ont mis leur qualification en péril plusieurs fois. Les Parisiens n’ayant plus rien à jouer en Top 14, ils n’ont pas attendu pour montrer leur intention de perturber les plans européens de leurs adversaires ! En effet, ils marquent un essai dès la 6e minute de jeu. L’avance comptable du Racing 92 fond et passe de 13 à 6 points beaucoup trop vite…

Après un premier quart d’heure totalement à l’avantage des Soldats Roses, le Racing 92 profite d’un carton jaune contre un Parisien pour marquer ses trois premiers points du match (10-3). À la mi-temps, le Stade Français mène 22-13. Les Racingmen sont toujours virtuellement qualifiés, mais avec seulement 4 points d’avance. Quelle tension ! Les hommes de Laurent Travers doivent profiter du carton rouge attribué à Naivalu en fin de mi-temps.

Ce carton attribué après un deuxième carton jaune survenu suite à un plaquage dangereux sur Louis Dupichot, qui sort sur commotion alors qu’il fêtait sa 100e cape pour le Racing. Les Racingmen pourront dire merci à la deuxième mi-temps qui va les libérer. Teddy Thomas montre parfaitement l’exemple avec un essai marqué à la 44e minute. L’ailier supersonique du club des Hauts-de-Seine s’offrira d’ailleurs un doublé en fin de match, quelques minutes après que Wenceslas Lauret ait inscrit lui aussi un essai pour son équipe.

La qualification en quarts de finale est donc acquise, et le Racing 92 recevra à cette occasion l’équipe des Sale Sharks. Mais Laurent Travers et ses hommes savent que cette campagne des huitièmes de finale n’a pas été parfaite, loin de là, et qu’il faudra monter le curseur pour cette prochaine échéance. En attendant, place au retour du Top 14.

CREDIT PHOTO : HELENE BRASSEUR