Des jeux sexuels extrêmes auraient causé la mort du président du club de judo

Le partenaire du judoka Antoine Seguin, décédé le 30 octobre dernier, a été écroué pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et non assistance à personne en danger ».

Les sombres circonstances du décès d’Antoine Seguin commencent à s’éclaircir. Le président du club de judo, retrouvé pendu dans les bois de Sainte-Apolline (Yvelines) le 30 octobre dernier, serait décédé à l’issue d’un jeu sexuel extrême, selon les informations de BFM TV.

Son partenaire, principal suspect, a été mis en examen le 9 février dernier, puis écroué pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner et non assistance à personne en danger ». Il réfute cependant toute responsabilité dans la mort du judoka.

Le suspect affirme en effet s’être rendu dans les bois avec son partenaire le soir de son décès, pour poursuivre leurs rapports, mais se serait absenté pour ensuite découvrir le corps à son retour. Il affirme ne pas s’être rendu à la police par peur. Clamant son innocence, il s’est finalement vu refuser sa demande de remise en liberté ce vendredi 18 février, devant la chambre d’instruction, rapporte Le Parisien.

D’après l’autopsie, la victime serait morte asphyxiée et sous l’emprise de drogues, à l’issue d’un jeu sexuel sadomasochiste où il était question de « mimer une séquestration » avec une corde, toujours selon le quotidien. L’avocate de l’accusé, Me Sarah Valduriez, juge la détention de son client « disproportionnée », selon ses propos rapportés par Le Parisien. Elle insiste sur l’innocence de cet homme « timide » et « traumatisé », qui n’assumerait pas son homosexualité.

Une expertise psychologique sera mise en place afin de lever le mystère sur la personnalité de l’accusé. D’ici là, l’homme reste incarcéré, malgré deux pistes évoquées par son avocate : celle d’un téléphone disparu, et de la présence d’une voiture, garée sur le parking voisin au moment des faits.