Finie la coupe d’Europe, pour le moment du moins ! Place au Top 14 et aux doublons. Cette reprise du championnat commence par un gros morceau : le Stade Toulousain.
Gros morceau oui, mais bête blessée surtout, en manque de rythme. Le Racing a un coup à jouer sur ce match. A lui d’en profiter.

Dans le premier quart d’heure de jeu, le Racing prend l’avantage avec deux pénalités passées par le pied d’Antoine Gibert : le Racing mène 6 à 0. Mais le premier essai arrive côté toulousain. Il est marqué par Mallia, à la 24e minute, après une belle remontée des Rouge et Noir : le Racing ne mène plus que d’un petit point (5-6).

Les Ciel et Blanc ne se laissent pas abattre et Finn Russell, avec un coup de pied astucieux, envoie le ballon en touche près de l’en-but toulousain. Les Toulousains réussissent à conserver et reviennent dans le camp du Racing. Une munition gâchée cependant, ce qui donne une mêlée pour les Ciel et Blanc, dans leur camp, à dix minutes de la fin de la mi-temps.
Les Racingmen remettent la pression en revenant dans le camp toulousain.
L’en-but toulousain se rapproche… Dans la confusion, Finn Russell aplatit le ballon mais juste avant la ligne d’en-but, comme le dit l’ arbitrage vidéo : quel gâchis assez incroyable ! Après une situation où ça part un peu dans tous les sens, le Racing bénéficie d’une pénalité, qu’Antoine Gibert manque de peu : toujours 6-5 pour les visiteurs.
Les Toulousains reviennent dans le camp des Franciliens. Mais sur un contre, les Ciel et Blanc ont une magnifique occasion d’essai, avec le ballon qui file vers l’en-but toulousain ! Donovan Taofifenua pousse le ballon au pied mais avec trop de force, et la balle sort du terrain ! Deuxième gâchis, et les équipes qui se quittent sur le tout petit score de 6 à 5 pour le Racing 92.

Les joueurs de Laurent Travers attaquent fort la deuxième mi-temps, avec un contest de Bernard Le Roux. Donovan Taofifenua prend sa revanche et marque un essai en coin : le Racing mène 11 à 5. Mais dommage car sur le renvoi, il se met à la faute, ce qui donne une touche intéressante à Toulouse. Les Franciliens doivent leur salut à leur alignement en touche, qui contre le lancer. Récupérant la possession du ballon, le Stade Toulousain passe cependant la seconde avec un deuxième essai signé Chocobares : Toulouse passe devant à la 50e minute (12-11).

La rencontre devient très imprécise. Le Racing est repassé devant (12-14) à la 54e minute, après une pénalité passée par Finn Russell qui récompense le bel effort en mêlée du Racing 92. Personne n’abdique, même si le rythme est plus haché. A 20 minutes de la fin du match, le Stade Toulousain a le ballon mais est dans son camp, et se heurte à une belle défense des Franciliens. Les Toulousains se trouvent vite sanctionnés, mais Finn Russell manque la pénalité. Pas mal de points manqués au pied, ce qui pourrait compter à la fin…

De la 60e à la 70e minute, globalement, le Racing 92 reste dans le camp des Toulousains, qui montrent qu’ils manquent de rythme. Cette installation du jeu dans le camp toulousain reste toujours d’actualité passée la 70e minute, et Finn Russell va pouvoir récompenser le Racing en passant une pénalité : c’est encore un échec !

Le Stade fait de plus en plus les choses dans le désordre, en déstabilisant par exemple le sauteur francilien dans une touche (toujours dans le camp toulousain). Cela donne une nouvelle pénalité, et Maxime Machenaud la passe : on en est maintenant à 20 à 12 pour le Racing. Victoire acquise pour les Ciel et Blanc, qui s’offrent donc le champion (15-20) ! Prochain rendez-vous : la réception d’un CA Brive en délicatesse.

CREDIT PHOTO : HELENE BRASSEUR