Une femme soupçonnée d’appartenir à un groupe antivax « ViVi » interpellée

Deux hommes et six femmes comparaîtront pour harcèlement moral par un service de communication en ligne.

Une femme de 59 ans, domiciliée dans les Hauts-de-Seine, et sept autres personnes, soupçonnées d’appartenir à un groupe de harceleurs en ligne lié à la mouvance antivaccins, ont été interpellées. La justice leur reproche d’avoir mené des raids coordonnés à l’encontre de deux parlementaires et d’un médecin. Les personnes victimes sont notamment la députée mosellane Isabelle Rauch (LREM), la sénatrice de Charente, Nicole Bonnefoy (PS), et un chef de service du centre hospitalier universitaire d’Amiens, selon les informations du journal Le Monde.

L’opération, coordonnée par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), a visé des membres du groupe « ViVi » ou « V_V ».  Parmi les partisans, on retrouve un couple résidant à Hayange, une femme à Thionville, mais également des individus vivant dans le Rhône, la Seine-et-Marne et le Finistère. Les huit membres de « ViVi » comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris dans le courant de l’année 2022 pour « harcèlement moral par un service de communication en ligne ». Ils risquent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.