Monument emblématique du quartier d’affaires, la Grande Arche n’est pourtant apparue que tardivement dans le paysage des tours de la Défense. C’est en 1989, pour le bicentenaire de la Révolution Française, que le projet de Johan Otto von Spreckelsen voit le jour. En forme de cube blanc, percé de l’intérieur, une architecture faisant éminemment écho à l’Arc de Triomphe qu’il toise à 8 kilomètres de distance, ce symbole est devenu la pièce centrale de l’écosystème de la Défense.

Tout passant un brin attentif peut remarquer ce qui semble être une bévue de l’architecte ou des ouvriers constructeurs. Car aussi penchée qu’est la tour de Pise, aussi désaxée est la Grande Arche par rapport à la voie historique qui court du Louvre à la place de l’Etoile et jusqu’à la Défense. Il s’agit en vérité du résultat de contraintes techniques. En effet, les sous-sols de la Grande Arche sont fait de parkings, de voies ferrées et de routes.

Tant d’infrastructures impossibles à déplacer, qui ont forcé ses concepteurs à décaler de plusieurs mètres l’emplacement des douze larges piliers de béton sur lesquels reposent les 300 000 tonnes de l’édifice. Si les deux côtés de la Grande Arche sont inaccessibles au tout venant, le toit et la terrasse ont été aménagés pour recevoir du public.
En plus de l’espace d’exposition et d’un restaurant, les visiteurs peuvent profiter d’une vue panoramique sur la Défense, à condition de ne pas avoir le vertige.

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