Commercialisation des bureaux : Quelques signes encourageants au troisième trimestre
Quelques signes encourageants sont soulignés dans la dernière étude d’Immostat et Cushman & Wakefield concernant la demande placée et la commercialisation des bureaux dans le quartier d’affaires au cours du troisième trimestre.
« Un peu plus de 117 000 m² de bureaux ont été commercialisés à la Défense au cours des neuf premiers mois de 2021 », annonce l’étude d’Immostat et de Cushman & Wakefield. À la fin de l’année 2020, après quatre trimestres d’activités, la demande placée avait atteint 196 000 m², mais cela était dû en grande partie à la prise à bail de TotalEnergies pour son futur siège The Link.
Au cours des trois derniers trimestres, de nombreux baux ont été signés rappelle l’étude. « Le sursaut de l’activité transactionnelle de la Défense s’est appuyé au 2e trimestre sur les prises à bail de Cybercampus (26 200 m²) dans la tour Eria et d’Ingenico (13 700 m²) dans le Voltaire » ou encore sur l’installation prévue de l’entreprise Technip FCM dans la tour Initiale. Au troisième trimestre, « le seul grand mouvement, a concerné B2V Gestion (5 600 m²) dans la tour Alto », détaille Cushman & Wakefield.
Des surfaces de bureaux allant de 1 000 à 5 000 m², l’étude souligne également « une décélération en nombre et en taille ». Du côté des loyers, peu de changement ces derniers mois, et sur la dernière année. Pour « les loyers moyens de première main », ils sont stables et tournent autour de 480 €/m². Une différence est à souligner entre les tours neuves dont le montant peut aller de 460 € à 560 €/m² et les tours réhabilitées dont le loyer ne dépasse pas en général 440 €/m².
Concernant l’offre immédiate, soit « l’ensemble des surfaces vacantes proposées à la commercialisation à un instant T », les disponibilités de bureaux dans le quartier d’affaires s’élèvent à 486 000 m² sur le troisième trimestre de 2021, ce qui représente une hausse de 27 % par rapport à la fin de l’année 2020. Selon l’étude, l’offre immédiate pourrait rester élevée encore longtemps au vu de la situation.
« Il faudra en tout cas plusieurs années pour résorber les nouveaux mètres carrés issus de ce cycle très singulier combinant livraisons emblématiques, libérations, chute des commercialisations, dans une période de radicale incertitude ». Pour les années à venir, tout du moins pour 2022, plusieurs espaces de bureaux seront livrés, des tours restructurées comme Akora ou encore Watt (voir notre édition du mercredi 27 octobre 2021) mais également des tours neuves comme la livraison très attendue de la tour Hekla dans le quartier de la Rose de Cherbourg.
« Les qualités intrinsèques des immeubles et leur capacité à s’adapter aux besoins nouveaux des entreprises seront cruciaux pour attirer les nouveaux entrants à la Défense », conclut l’étude. Il faudra attendre la fin du dernier trimestre de 2021 pour voir si le quartier d’affaires a une nouvelle fois réussi à tirer son épingle du jeu et à sauver la commercialisation de ses bureaux.
