Les élections des corps représentatifs étudiants à la faculté de Nanterre, sont souvent le théâtre de tensions, voire d’affrontements entre les tenants de la droite et de l’extrême-gauche. L’élection qui s’est déroulée les 20 et 21 octobre derniers n’a pas vraiment dérogé à la règle.

En jeu, le renouvellement complet des représentants des usagers aux conseils des UFR (unité de formation et de recherche, Ndrl) de l’Université. Si l’Unef a réussi à conserver son pré-carré, avec des scores importants en SEGMI (Sciences économiques, gestion, mathématiques, informatique) et en SSA (Sciences psychologiques et de l’éducation) – les résultats atteignant les 100% – l’organisation n’a obtenu qu’un seul siège en STAPS face à la liste STAPS pour nous. L’Union nationale inter-universitaire, classée à droite, s’est quant à elle félicitée d’obtenir un élu en UFR droit et sciences politiques, au sein d’une université longtemps surnommée Nanterre la Rouge.

Sur son compte twitter, l’Uni n’a pas manqué de dénoncer les « agressions physiques, insultes et diffamations en série de l’Unef ». Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’on peut en effet voir une militante de l’organisation d’extrême-gauche empêcher le bon déroulé d’un tractage de l’Uni, en intimidant les étudiants potentiellement séduits par le message de ses adversaires. Contactée, la représentante de l’Unef ne nous a pas répondu dans les délais impartis.

CREDIT PHOTO: LA GAZETTE DE LA DEFENSE