Table basse, télévision, ordinateur portable, bijoux… En février 2020, un homme s’introduit dans la maison d’une famille partie pour le week-end et y dérobe un butin conséquent. Il n’hésitera pas à vider entièrement certaines pièces de la demeure, dont la chambre des enfants, pour ne pas y laisser d’objets de valeur. Un cambriolage chiffré par les victimes à 6 500 euros. Un montant, dont leur assurance n’a pas voulu s’acquitter dans son entièreté, faisant supporter à la famille un préjudice financier important.

« Vous vous souvenez de cette histoire ? », questionnera la présidente de séance à l’audience du prévenu, le 6 octobre dernier, au tribunal de Nanterre. « Vaguement, chuchotera du box l’accusé de nationalité péruvienne à sa traductrice. Mais je reconnais les faits ». L’homme reconnaîtra avoir appelé un taxi, afin de transporter son volumineux butin. « On aurait pu poursuivre le chauffeur pour complicité… », glissera un brin amer la présidente du tribunal à un des assesseurs.

Déjà détenu pour des faits de vol et recel en bande organisée, l’homme en situation irrégulière et sous le joug d’une interdiction de territoire était libérable en avril 2022.
Il écopera de 8 mois de prison supplémentaires. Il devra aussi s’acquitter de près de 6 000 euros au titre du préjudice moral et financier de la partie civile.

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