Pour les non-initiés, le vélo en salle se déroule dans une pièce insonorisée, plongée dans le noir, où trônent plusieurs rangées de vélos d’appartement. Une sorte de chef d’orchestre donne le la aux athlètes qui doivent suivre le rythme imposé par de la musique entraînante, envoyée dans les enceintes sans compter les décibels. L’objectif n’est pas tant de se muscler efficacement que de le faire de façon plaisante.

« L’idée est plus de faire vivre une expérience que d’être sur de la performance classique comme dans une salle de sport, détaille Jonathan Garret, co-fondateur de Dynamo, qui tient cinq salles spécialisées dans Paris. On part sur des séances de 45 minutes avec un coach et des jeux de lumières. Le rôle de l’animation musicale est hyper important. Cela procure une parenthèse intense, parce que cela reste du sport bien que l’idée soit surtout de se déconnecter ».

Pouvant parfaitement s’adresser à une clientèle de bureau surmenée, cherchant à rentrer chez elle l’esprit léger, cette discipline manquait encore d’une salle dans le quartier d’affaires. « On a créé Dynamo en 2016 et la Défense est un endroit que l’on convoitait depuis assez longtemps, note Jonathan Garret. Ici, on a des séances en rapport avec les horaires de bureaux. Si on ouvre à Paris à partir de 7h30, à la Défense, on devrait ouvrir encore plus tôt ». Autres aménagements consentis eu égard à la clientèle, des cours sur la pause déjeuner et trois le soir en général.

Des ouvertures le samedi vont être expérimentées, « pour voir ce qu’il en est ». Si la clientèle se veut essentiellement féminine, la discipline d’origine anglo-saxonne se veut mixte. Les fondateurs de Dynamo ont choisi d’offrir un niveau de prestation plutôt haut de gamme – dit luxe abordable – avec cabines de douches soignées, serviettes fournies, cosmétiques de marque… La tarification s’en ressent et n’est pas vraiment comparable avec celle d’une salle de sport. Comptez 15 euros la première séance, en prix d’appel, puis de 29 à 18 euros les 45 minutes selon le nombre de séances achetées.

« Il n’y a pas d’abonnement. C’est uniquement à la séance, avec un système de crédits qui permet d’acheter à un prix dégressif plusieurs séances », précise encore le co-fondateur, qui propose aussi un vélo connecté pour poursuivre les séances à domicile [2 500 euros]. Un écran surmontant le guidon permet de naviguer sur l’application développée par la marque et de suivre des séances enregistrées ou en direct.

CRÉDIT PHOTO : LA GAZETTE DE LA DÉFENSE