Il aura fallu plus de 10 ans pour rénover le quartier de Nanterre appelé Cœur de quartier. Grâce à l’opération d’intérêt national Seine-Arche, c’est désormais chose faite. Les derniers espaces publics ont été livrés par Paris la Défense, établissement public gestionnaire et aménageur du quartier d’affaires permettant au quartier de devenir un véritable espace de vie pour les salariés, habitants et étudiants de Nanterre. Une opération menée en parallèle de la restructuration du quartier voisin des Provinces Françaises.

« Au sein de l’opération d’intérêt national de la ZAC Seine-Arche, l’aménagement du quartier mixte baptisé Cœur de Quartier est désormais achevé ! », annonce Paris la Défense dans un communiqué de presse du jeudi 16 septembre. Ce quartier proche de la gare de Nanterre Université et dans le prolongement des Terrasses de Nanterre a désormais un tout autre visage qu’avant le début de cette vaste et longue opération.

« Avec ses différents programmes immobiliers de bureaux et résidentiels, équipements et espaces publics, Cœur de quartier propose une offre complémentaire à celle du quartier d’affaires historique », raconte ensuite Paris la Défense, rappelant qu’auparavant le quartier était constitué d’infrastructures de transports et de terrains industriels.

L’objectif premier du projet était ainsi « d’effacer les coupures générées » par ces différentes infrastructures et de réaliser de nouvelles connexions grâce aux espaces publics. Dans le quartier, des bureaux, des logements, des commerces ont été construits.

Pour Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris la Défense : « Nous nous sommes appuyés sur cette opportunité unique de réconcilier le quartier avec son territoire en créant, grâce aux nouveaux espaces publics, un véritable maillage qui irrigue les quartiers adjacents. Le tout en faisant de la mixité et de la végétalisation deux priorités ».

Avec la livraison des espaces publics, Paris la Défense fait ainsi aboutir son projet. Les nombreux travaux qui ont été réalisés ont permis de rendre plus accessibles l’université de Nanterre et la gare, de proposer aux habitants de nouveaux espaces piétons, mais également de reconnecter ce quartier isolé aux quartiers voisins. Paris la Défense a également mis l’accent sur l’intégration des mobilités douces en développant les pistes cyclables.

L’opération d’intérêt national ne s’est pas uniquement concentrée sur cette partie de Nanterre. En réalité, elle a eu lieu en deux temps. Le second de 2015 à 2021 concernait ce secteur Ouest de Cœur de quartier. Parmi les espaces publics rénovés, les Terrasses 6-7-8 livrés en 2019 qui ont permis d’offrir aux usagers « une trame verte de 13 000 m² et un écrin végétal aux pieds des nouveaux ensembles résidentiels de Cœur de quartier ». Pour relier les nouveaux ensembles immobiliers, Paris la Défense a créé un nouvel axe piétonnier, l’allée de Corse.

Tout avait en réalité commencé par les travaux autour de la gare Nanterre Université qui avait dû être déplacée et réaménagée pour ouvrir le quartier. Ces travaux avaient duré de 2010 à 2015. Ensuite, pour aménager le nouveau quartier, la première phase concernait donc le secteur Est. Son aménagement a pris deux ans, entre 2013 et 2015.

Paris la Défense de résumer ainsi : « La première phase a permis de voir sortir de terre des bureaux (CityLife développé par GCI sur près de 21 000  m2), ainsi que des logements familiaux, deux résidences étudiantes, des commerces et de nouveaux espaces publics. La gare multimodale Nanterre Université a, quant à elle, été entièrement déplacée et reconstruite en 2015 ». Le boulevard des Provinces Françaises a également été reconfiguré avec une fin de chantier dans le courant de l’année 2021.

« Cœur de quartier est ainsi une illustration de la stratégie d’aménagement déployée par Paris La Défense en faveur d’un développement équilibré du territoire, alliant dimension artistique et programmes résidentiels, tertiaires, commerciaux et de
services », conclut l’établissement public aménageur de ce programme.
Pour cette ZAC Seine Arche, le montant total de l’investissement s’élève à 180 millions d’euros.

CRÉDIT PHOTO : ARCHIVE / LA GAZETTE DE LA DÉFENSE