Dimanche 20 juin, même s’ils ont été peu nombreux, des milliers d’électeurs se sont rendus dans leur bureau de vote pour choisir leurs futurs conseillers départementaux et régionaux. Une élection qui avait été repoussée de plusieurs mois à cause de la crise sanitaire et des différents confinements qui avaient été mis en place.

Depuis mars dernier, et le premier tour des élections municipales, de nombreuses mesures sanitaires sont mises en œuvre pour protéger aussi bien les électeurs que les personnes s’occupant des bureaux de vote, parfois difficiles à trouver dans ce contexte particulier.

La date des élections régionales et départementales aura été compliquée à trouver. Dès le mois de novembre, alors que de nombreux binômes commençaient à se former pour être prêts pour les élections du mois de mars, le gouvernement avait annoncé repousser aux 13 et 20 juin les deux élections.

Plus tard, le gouvernement a abordé l’idée de les décaler à l’automne pour pouvoir les organiser dans les meilleures conditions sanitaires. Mais, face au mécontentement des élus, ce n’est finalement qu’un décalage d’une semaine qui a été décidé. Le premier tour des élections régionales et départementales a donc finalement eu lieu dimanche 20 juin, le deuxième tour arrivant le dimanche 27 juin.

Pour s’assurer que les gestes barrières soient respectés durant l’élection, un nouveau protocole sanitaire a rapidement été mis en place. « Seuls 3 votants sont autorisés en même temps dans un bureau de vote. Les autres sont invités à attendre à l’extérieur », indiquait ainsi la Mairie de Courbevoie.

La distanciation physique était bien sûr toujours de mise pour cette élection au sein des bureaux de vote et à l’extérieur. Alors que l’obligation du port du masque en extérieur avait été levée quelques jours plus tôt, mercredi 16 juin, il était toujours obligatoire dans les bureaux de vote, mais également dans les files d’attente en extérieur.

De la possibilité d’ouvrir un plus grand nombre de bureaux de vote pour limiter l’affluence, la Ville de Courbevoie indique : « Seule une autorisation préfectorale peut nous autoriser à modifier notre carte électorale, et à installer plus ou moins de bureaux de vote. La gestion de l’affluence au sein des bureaux de vote est prévue par le protocole sanitaire ».

Dans les bureaux de vote de Courbevoie, les électeurs sont habitués depuis de nombreuses années à voter sur des machines électroniques. Si tous les électeurs pouvaient se procurer sur place du gel hydroalcoolique, la Mairie assurait avant les élections que la « machine serait nettoyée toutes les 20 minutes ». Dans tous les bureaux de vote, les électeurs étaient invités et le seront encore dimanche prochain, à ne pas avoir de contacts physiques avec les assesseurs pour limiter les risques de transmission du virus. Ainsi, les papiers d’identité et la carte électorale devaient être déposés et récupérés par l’électeur sur les bureaux sans contact avec le personnel.

Concernant les assesseurs pour tenir les bureaux de vote, la Mairie de Courbevoie précise : « Il n’a pas été facile de mobiliser les assesseurs, même si ces derniers ont pu bénéficier dès début mai d’un accès prioritaire à la vaccination ». Pour faciliter le maintien et l’organisation des élections dans les meilleures conditions possibles, les personnes souhaitant tenir un bureau de vote avait effectivement été considérées comme prioritaires, alors que la vaccination n’était pas encore ouverte à tous comme c’est le cas depuis début juin. La Municipalité de préciser : « Le ministère de l’Intérieur nous avait informé que les recommandations sanitaires (être vacciné, immunisé ou testé) ne pouvaient en aucun cas conditionner la participation aux opérations électorales ».

De nouveaux allègements des mesures sanitaires

Après la fin de l’obligation du port du masque en extérieur en France, le gouvernement a levé le couvre-feu mardi 15 juin. Cette mesure prenait effet dès le dimanche 20 juin, soir des élections départementales et régionales. Désormais, il n’est donc plus nécessaire de fournir une attestation de déplacement dérogatoire entre 23 h et 6 h comme c’était le cas depuis plusieurs semaines. Un allègement des mesures qui arrive plus tôt que prévu, cette étape du déconfinement progressif n’avait au début été envisagée que pour fin juin, grâce à des chiffres du Covid-19 de plus en plus rassurants.

CRÉDIT PHOTO : LA GAZETTE DE LA DÉFENSE