Juana Romani, de son vrai nom Ioanna Carolina Carlesi, arrive à Paris vers l’âge de 10 ans. La jeune immigrée d’origine italienne devient rapidement un modèle que s’arrachent peintres et sculpteurs. Décidée à devenir artiste elle-même, elle troque son nom pour un autre, à consonance espagnole, en référence à son peintre de référence : Diego Vélasquez.

« Cette exposition présente une soixantaine d’œuvres issues de collections publiques et privées, détaille le communiqué de presse, avant d’ajouter au sujet de l’artiste : Sa carrière fulgurante, d’autant plus surprenante pour une artiste femme dont la formation artistique fut brève, la hisse parmi les célébrités de la « Belle époque » ».

Son style pictural restera toujours empreint de ses principales influences artistiques, dont celles de Jean-Jacques Renner ou Ferdinand Roybet. « Juana Romani ne parviendra néanmoins pas à surmonter une maladie psychiatrique qui écourtera sa carrière et la conduira à finir ses jours dans un asile, oubliée de tous », rappelle le communiqué. L’artiste décédera à Suresnes, en juin 1923, à 56 ans.


CRÉDIT PHOTO : LA GAZETTE DE LA DÉFENSE