Plus rares qu’au nouvel an, les incendies de voitures les 14 ­juillet au soir ne sont pas improbables. ­Des dégradations commises ­gratuitement et qui peuvent offrir un contexte favorable aux arnaques à ­l’assurance. Ainsi en 2019, à ­Châtillon, trois voitures prennent feu dans la nuit de la fête nationale devant un garage ­automobile, endommagé par l’incendie.

25 camions de pompiers mettent fin au sinistre. Des dégâts estimés à 70 000 euros. Il faudra un an à l’enquête pour s’orienter vers un suspect, entre temps indemnisé à hauteur de 5 000 euros pour la destruction de sa voiture. L’homme comparaissait libre le 25 mai dernier au Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre.

Ce soir-là, le prévenu se serait rendu sur place, avec sa fourgonnette, pour incendier son autre véhicule. Sans immatriculation visible sur la vidéo-surveillance, sans témoignage, les preuves sont minces. C’était sans compter sur du sang, retrouvé là où s’était garée la fourgonnette. La police va ainsi remonter jusqu’au suspect. Niant les faits, mais incapable de produire une explication convaincante pour sa blessure au poignet, le ­prévenu n’aura pas persuadé le tribunal de son innocence. Il sera condamné à six mois de prison avec sursis et devra dédommager la partie civile.

CRÉDIT PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DÉFENSE