Le projet des tours Hermitage, du promoteur russe Emin Iskenderov, n’a eu de cesse de faire couler l’encre depuis plusieurs années, mais le conflit existant entre Paris La Défense
et le promoteur semble sur le point de prendre fin. Au mois de mars, l’établissement public
gestionnaire du quartier d’affaires a annoncé dans un communiqué de presse avoir signé un « protocole transactionnel » avec la société Hermitage SAS.

« Le protocole transactionnel a été élaboré dans le cadre d’une médiation engagée depuis l’automne dernier entre Paris La Défense et Hermitage SAS. Il permet de mettre fin aux désaccords contractuels qui avaient conduit à des actions contentieuses », indique dans
son communiqué Paris La Défense.

Ce nouveau protocole permet notamment de redéfinir le calendrier précis du projet, aussi appelé Hermitage Plaza, avec deux obligations principales : « La première échéance est fixée au 31 décembre 2021, date à laquelle les promesses de vente devront être signées ». Concernant les actes de vente, ils devront eux être conclus avant le 31 décembre 2023.

Pour le président de Paris La Défense et du département des Hauts-de-Seine, Georges Siff edi (LR), la médiation conduisant à la signature du protocole a évité « une longue procédure judiciaire ». Il indique également qu’il permettra de « préserver les intérêts du quartier Saisons, immédiatement visible à l’entrée de la Défense depuis Paris, et de ses habitants pour lesquels les enjeux du projet Hermitage sont essentiels ».

« Désormais, c’est pour l’an 2027 qu’Emin Iskenderov place ses espoirs », indique le site
defense92.fr du calendrier fixé par le PDG de SAS Hermitage, concernant la livraison de ses tours jumelles. Sur Twitter, le promoteur continue de publier des nouvelles des tours avec des vidéos ou encore des visuels des aménagements prévus aux pieds des tours. Le 30 janvier, il indiquait sur son compte Twitter en anglais : « Après 13 ans de travail, j’espère que nous allons fi pouvoir construire ce projet iconique, les plus hautes tours d’Europe de 320 mètres. Iconique pour Paris ».

CREDIT PHOTO : ARCHIVE/LA GAZETTE DE LA DEFENSE