Des courts métrages en attendant la réouverture des salles
Depuis le second confinement, le cinéma Le Central propose en ligne chaque mercredi trois courts métrages de qualité, disponibles seulement sept jours.
En association avec la plateforme Extra-Court, le cinéma Le Central propose chaque mercredi une série de trois courts métrages. Mis en ligne sur YouTube, ces films ne sont disponibles que sept jours. Sélectionnées dans le catalogue de l’Agence du court métrage, ces oeuvres peuvent tout aussi bien appartenir à la catégorie du documentaire, de l’animation que des films d’auteur.
« C’est une manière de soutenir les salles de cinéma, que de maintenir des sorties de films chaque mercredi, estime la directrice du Central, Lorraine Lambinet. Mais, cela représente un vrai budget car il faut payer les droits d’auteur des oeuvres ». L’initiative, lancée à la fin du mois d’octobre dernier, devrait prendre fin dès que les salles de cinéma rouvriront.
Cette semaine, à l’affiche, un film d’animation en français, des réalisateurs Jean-Pierre Jeunet et Romain Segaud : Deux escargots s’en vont. Destiné au 6-9 ans, ce conte narre l’histoire de deux escargots s’en allant à l’enterrement d’une feuille morte. Pour les jeunes adolescents de 9 à 12 ans, aimant le ballon rond, Bad Gones de Stéphane Demoustier raconte l’humiliation d’un père désargenté, incapable de payer à son fils un ticket pour un match de son équipe favorite : l’Olympique Lyonnais.
Pour les plus âgés, un film d’animation aux traits inspirés d’un roman graphique : Yùl et le serpent, de Gabriel Harel. Une histoire d’ados enfourchant un scooter pour aller conclure un accord avec un petit voyou. La rencontre tourne au vinaigre, mais l’apparition d’un serpent va changer la donne…
De quoi reprendre progressivement goût aux sorties hebdomadaires, avant la réouverture des salles obscures. « On nous a fixé une date, le 19 mai prochain, alors on essaie d’être optimistes, confie la directrice. Nous devrions remettre à l’affiche un film qu’il faut absolument voir, récompensé de quatre césars, Adieu les Cons d’Albert Dupontel, mais aussi un Tom & Jerry pour les enfants et le splendide film The Father, primé aux Oscars ».
