Un drame s’est joué vendredi 6 novembre, peu après 11 h, dans la rue de Paris, à Boulogne-Billancourt. Le Parisien indique qu’un automobiliste, âgé de 80 ans, a perdu le contrôle de son véhicule après avoir fait un malaise au volant de sa Polo Volkswagen. Deux femmes qui marchaient sur le trottoir tout proche, ont été renversées. Le quotidien indique que la plus âgée, 91 ans, a perdu la vie, alors que la seconde, 66 ans, a été légèrement blessée à la cheville.

Dans l’après-midi, quelques heures après le drame, les riverains se demandaient encore « comment la voiture a pu passer sur le trottoir, entre les barrières anti-stationnement et le muret de jardin de la résidence », assure Le Parisien, dans un article sur le sujet publié le jour des événements. Les circonstances de l’accident n’étaient en effet pas encore connues avec certitude, même si une hypothèse semblait envisagée.

« J’ai entendu un bruit horrible, j’ai tout de suite pensé à une explosion, une attaque terroriste », a ainsi témoigné le gérant d’une épicerie située en face des lieux du drame, dans les colonnes du Parisien. « L’hypothèse privilégiée semble, pour l’heure, celle du malaise. Les images de la caméra de vidéosurveillance, qui seront exploitées par les policiers du commissariat de Boulogne-Billancourt, devraient aider à préciser les circonstances de ce drame », précise aussi le journal.

Les deux victimes étaient semble-t-il mère et fille, à en croire les propos de témoins rapportés dans Le Parisien. « Moi, j’ai vu la fille de la dame décédée, elle hurlait « On a tué ma mère, on a tué ma mère ! » C’est affreux », assurait ainsi une retraitée, présente sur les lieux au moment du drame. Le conducteur lui, « semblait vraiment choqué », a aussi expliqué le commerçant au Parisien. Selon plusieurs témoignages recueillis par le journal, il a dû être pris en charge par les secours, alors qu’il était en état de choc et présentait une légère blessure au poignet.

Une quinzaine de pompiers ont été dépêchés sur place, indique de son côté le site actu.fr dans un article. La nonagénaire, décédée après le choc, était encore vivante à l’arrivée des secours. Mais face à son état grave, les pompiers n’ont malheureusement rien pu faire pour la sauver. « En fin d’après-midi, une rose blanche avait déjà été déposée sur les lieux du drame », indique Le Parisien. 

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE