Et si les épreuves de l’un des sports rois des Jeux olympiques se déroulaient au pied de la Grande Arche ? C’est en tout cas ce sur quoi les discussions du bureau exécutif de Paris 2024 porteraient, selon un article du Parisien en date du 15 septembre. Pour des soucis d’économies, la natation pourrait finalement se dérouler à la Paris La Défense Arena.

À l’origine, les épreuves de natation devaient se dérouler à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans un centre nautique provisoire. D’après Le Parisien, ce changement de lieu pourrait en effet faire économiser 60 millions d’euros à l’organisation qui semble avoir toutes les peines du monde à tenir son budget.

La crise économique liée à la Covid-19 étant passée par là, l’organisation de Paris 2024 cherche « à trouver 10% de marges de manœuvre financière, soit environ 400 millions d’euros, pour être [sûre] de tenir les engagements », indiquait le journal Les Echos le 11 septembre dernier. Mais la nouvelle n’a pas ravi le maire de la commune de Seine-Saint-Denis, qui doit aussi accueillir les épreuves d’athlétisme, au Stade de France.

« On nous enlève petit à petit les épreuves symboles […]. Heureusement qu’on a le Stade de France et qu’on ne peut pas le déplacer, si on lui mettait des roulettes dessus, qu’est-ce qui pourrait se passer ! », s’agaçait ainsi le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin (PS), dans les colonnes du journal économique.

Mais pour l’heure, rien n’est encore fait pour la Paris La Défense Arena. En effet, la salle de spectacle qui est aussi le stade du Racing 92 n’a jamais accueilli un tel événement aquatique. L’Arena pourra-t-elle supporter le poids d’une piscine olympique ? Des études de faisabilité sont ainsi en train d’être menées, le suspense reste donc entier.

Aux origines du projet olympique, la Paris La Défense Arena avait été retenue pour accueillir les épreuves de gymnastique et de trampoline. Si les lieux sont finalement préférés pour la natation, les deux autres sports se tiendraient à Bercy, à l’Accor Hotel Arena. Toujours d’après Le Parisien, un jeu de chaises musicales pourrait donner lieu à de nombreux changements de lieux d’accueil pour diverses épreuves : l’escalade, l’haltérophilie, le rugby ou encore la boxe.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE