L’installation de nouveaux portiques de validation pour accéder aux quais des lignes L et U avait été annoncée à la fin de l’année 2019 (voir notre édition du mercredi 11 décembre 2019). À cause du confinement, les travaux ont dû être repoussés. Les portiques appelés mass transit sont désormais installés et devraient être mis en service dans les prochaines semaines. Comme à la gare Saint-Lazare où les portiques mass transit ont été installé par Ile-de-France Mobilités, l’objectif est d’éviter un engorgement.

« Une partie des portiques a été mise en service (posés et réceptionnés). Les prochains portiques arrivent dans les prochains jours » indique le service communication d’Ile-de-France Mobilités. L’installation prévue pour le début de l’année de ces nouveaux portiques de validation a été repoussé à cause du confinement. Pendant plusieurs semaines, l’accès aux quais était donc ouvert, les « tourniquets » ayant disparu. Des bornes de validation avaient été installées sur le cheminement jusqu’aux quais.

Dans un communiqué de presse pour annoncer l’installation des portiques mass transit en gare Saint-Lazare, la SNCF indiquait que cet « équipement innovant » devait « faciliter les flux » grâce à une augmentation réelle du nombre de passages par minutes. « De 21 passages par minute avec les anciens équipements, celui-ci permet un flux de 35 personnes / minute » insistait le communiqué de presse.

Plusieurs portiques de validation ont été mis en place ces dernières semaines à la Défense. « Est-ce-que le nombre de passages est suffisant, ça, ça reste à voir, s’interroge Marc Pélissier, président de la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) d’Ile-de-France. En théorie, ces appareils de contrôles sont plus rapides enfin en tout cas, ils peuvent débiter pas mal ».

À la Défense, l’important sera pour le président de la Fnaut de savoir gérer les flux en adaptant le nombre de portiques d’entrées et de sorties en fonction des flux. « Ce n’est jamais aussi efficace qu’un passage libre, soutient Marc Pélissier. Là, ce qu’il faut, c’est que comme à Saint Lazare, qu’ils s’engagent le cas échéant, en cas d’incident, à la limite ouvrir des passages ».