Petit à petit, le nouveau quartier de l’université prend forme à Nanterre et une nouvelle enseigne a ouvert ses portes mardi 18 août. L’entreprise Grenobloise Hapik a en effet ouvert un nouveau centre d’escalade à destination des petits et des grands. Dès ses premiers jours d’ouverture le centre a attiré les habitants du quartier, assure son directeur.

Couleurs vives, via ferata, murs d’escalades et accrobranche, le lieu a tout pour réjouir les plus jeunes mais pas seulement. Leurs aînés, souvent plus peureux, auront d’ailleurs certainement beaucoup à apprendre d’eux. « Cette salle a vraiment été faite pour tous les âges », explique Fred Groshens, le directeur de l’établissement. Si la cible d’Hapik est d’abord familiale, le centre de Nanterre espère attirer d’autres publics.

« On fait aussi des séminaires d’entreprise, du team building (de la cohésion d’équipe, Ndlr) », poursuit-il. Pour cela, le centre de Nanterre, à deux pas de la Défense, semble particulièrement bien placé. Aussi, les étudiants de l’université pourraient être attirés par cette nouvelle offre, située face au Burger King et au cinéma CGR. « On pense faire un tarif étudiant », avance Fred Groshens, des projets plein la tête.

« On sait que ça va marcher, assure-t-il sûr de lui. Un petit jeune vient tous les jours depuis l’ouverture, il a déjà pris un abonnement ! » Les séances de l’école d’escalade, réservée aux enfants de quatre à douze ans et encadrée par des professionnels, débuteront de leur côté dès le 25 septembre et devraient encore attirer du monde.

« La seule vraie incertitude, c’est la Covid, s’inquiète tout de même le manager de la salle. Notre capacité d’accueil est réduite, nous faisons en sorte de respecter toutes les règles sanitaires. Mais, on ne sait pas si les salles de sport, et on en fait partie, ne vont pas devoir fermer à nouveau. » Vendredi 21 août, tous les membres de l’équipe et les clients adultes avaient en effet bien leurs masques. Des distributeurs de gel hydroalcoolique étaient en outre disposés à de nombreux endroits dans le centre.

Heureux de voir le centre dont il a la charge attirer les curieux dès le premier jour, le manager prévient cependant : « Normalement, il faut réserver sur le site internet. Là, on accepte les gens sur place, on ne nous connaît pas encore. Mais à l’avenir ont pourrait refuser des gens faute de place dans les créneaux ».