Nouvel ennui judiciaire pour Carlos Ghosn, ancien patron de l’alliance Renault-Nissan. Le parquet de Nanterre a ouvert une information judiciaire le concernant, mercredi 19 février. Celle-ci porte, selon un communiqué, sur des flux financiers suspects entre une société omanaise et Renault mais également sur des prestations événementielles. Le tout aurait profité à l’ancien patron, réfugié au Liban après s’être enfui du Japon où il était en résidence surveillée.

Carlos Ghosn est ainsi suspecté d’abus de biens sociaux, d’abus de biens sociaux aggravés, d’abus de confiance aggravés, de recel de ces infractions, de faux et usage de faux et enfin de blanchiment aggravé d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance aggravés. Les faits auraient été commis « entre 2009 et 2020 », indique par ailleurs le communiqué.

Pour une autre affaire qui oppose l’ancien patron à Renault, le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt a renvoyé une première audience, vendredi 21 février. Celle-ci opposait Carlos Ghosn au constructeur. Le premier réclame son indemnité de départ à la retraite d’un montant de 250 000 euros.

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.

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